Critique

Mika Rottenberg

3 sur 5 étoiles
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Time Out dit

Dans les vidéos ironiques et absurdes de Mika Rottenberg, le tube digestif et les fluides corporels sont souvent sollicités pour évoquer le rapport du corps aux systèmes de production. Production d'œuvres d'art, de denrées industrielles ou d'organismes vivants – peu importe, tant que la mise en scène, à la frontière du surréalisme et de la performance, flirte avec décalages, bizarreries et situations grotesques. Ainsi, à la galerie Laurent Godin, des hommes aux orteils vernis éternuent compulsivement, leurs grosses truffes accouchant de petits lapins ('Sneeze'), tandis que dans ‘Seven (Chris)’, la vidéaste d'origine argentine récolte la sueur de six artistes au fil de leurs pérégrinations. Deux beaux échantillons de l’œuvre récente de Rottenberg qui suintent, comme on les aime, d’humour et de grosses gouttes de sueur, accompagnés d’une série de dessins aux faux airs de gribouillages automatiques.

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