Pour qui ? Les amateurs de vraies binouzes, envie de se faire bien conseiller.
Boire quoi ? Une Silvanecte, pour les aficionados de breuvages corsés.
La Fine Mousse s’impose depuis des années comme LA géniale option pour nos soirées mousses. A deux enjambées de la station Saint-Maur, ce bar tenu par quelques bièrologues aux manettes d’une vingtaine de tireuses propose un choix pléthorique de mousses toutes artisanales — françaises, belges, norvégiennes et anglaises.
Au choix, on se laisse guider par les experts du comptoir ou l’on parcourt la carte qui indique, comme pour de grands crus, les notes qui caractérisent chaque bière. Tous budgets, tous degrés d’alcool sont proposés, pour en boire de toutes les couleurs : de 3,50 € à une dizaine d’euros (pour 25 cl) et de 5° à 10°C. Pas habitué au houblon ? On vous conseille la Saison Dupont, une bière consensuelle et peu onéreuse. Pour les autres ? Une Silvanecte, pour les aficionados de breuvages corsés.
Difficile de ne pas trouver son bonheur donc, sauf si vous êtes un adepte de l’happy hour (inexistante ici) ou si vous pensez vous rendre dans un pub à l’anglaise : le cadre est plutôt épuré avec boiseries, pierre blanche et fauteuils de cuir marron, évoquant une ferme rénovée. Ça sent d’ailleurs un peu la terrine et le houblon, comme à la campagne. On devine même parfois une odeur de maroilles (le fromage qui a rendu Dany Boon célèbre, ou le contraire), vendus par quarts sur des planches accompagnées de charcuterie. A noter : possibilité de privitiser la cave pour une vingtaine de personne. La Fine Mousse possède aussi son restaurant, juste en face, qui propose des accords mets-bières élaborés.