Récit des origines, ‘Cabeza de Vaca’ de Nicolas Echevarria suit les huit années d’errance d’un conquistador espagnol débarqué en Floride, qui finit sa route sur la côte Pacifique du Mexique. De peuplade en tribu, il découvre une culture et des rites dont peu à peu il s’imprègne, pour devenir une sorte d’archétype de ce nouvel homme, métis avant l’heure : le Mexicain. A travers des scènes inoubliables d’extase et de transe, on assiste au triomphe du Nouveau Monde sur l’explorateur, qui progressivement s'oublie pour mieux se trouver. Lire notre critique
Récit des origines, ‘Cabeza de Vaca’ de Nicolas Echevarria suit les huit années d’errance d’un conquistador espagnol débarqué en Floride, qui finit sa route sur la côte Pacifique du Mexique. De peuplade en tribu, il découvre une culture et des rites dont peu à peu il s’imprègne, pour devenir une sorte d’archétype de ce nouvel homme, métis avant l’heure : le Mexicain. A travers des scènes inoubliables d’extase et de transe, on assiste au triomphe du Nouveau Monde sur l’explorateur, qui progressivement s'oublie pour mieux se trouver. Lire notre critique
Pour son premier long métrage, l’Espagnol Antonio Mendez Esparza filme le quotidien d’une famille mexicaine dans un petit village, au pied des montagnes de Guerrero, face à l’ombre menaçante du voisin Nord-Américain. Entre exil forcé aux Etats-Unis et retour à la terre d’origine, la frontière apparaît comme le seul horizon possible, matérialisant une inéluctable migration. Loin des clichés sur le Mexique (gangs, cartel, violence), le réalisateur livre un film profond, sobre et beau sur un pays qu’il porte visiblement dans son cœur. Lire notre critique
Tortueux, surréaliste, baroque, ‘Post Tenebras Lux’ tient autant de l’autobiographie filmée que du rêve éveillé. Mêlant pêle-mêle des images (sublimes, d’ailleurs) de sa propre fille entourée d’animaux au crépuscule, des éléments de sa vie personnelle et moults symboles ésotériques, Carlos Reygadas promène le spectateur dans un dédale sensitif qui n’est pas sans rappeler l’immense Tarkovski. Avec, en toile de fond permanente, un Mexique à la fois ancestral et contemporain, où la mort, le sexe et les divinités, violentes et diaboliques, mènent la danse. Lire notre critique
Inexorabilité de la violence et de la corruption généralisée, écrasement de l’innocence et des idéaux : le Mexique décrit par ‘Heli’, prix de la mise en scène à Cannes en 2013, est aussi superbe visuellement qu’effrayant sur le plan politique et social. Jeune protégé de Carlos Reygadas (coproducteur dufilm), Amat Escalante nous plonge ici dans le quotidien d’une famille peu à peu prise au piège de barons de la drogue. Âpre, sans concession, ‘Heli’ en choquera sans doute plus d’un. Mais sans doute est-ce le prix de son nécessaire cri de désespoir. Lire notre critique
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