La grande idée : faire de la DeLorean, un retentissant échec commercial, la voiture la plus cool pour voyager dans le temps.
La réplique : « Quitte à voyager dans le temps au volant d'une voiture, autant en choisir une qui ait de la gueule ! »
Le futur dans le rétro
Derrière chaque grand film de science-fiction, sous une large couche de sabres lasers, de portes papillons et d’exosquelettes en acier indestructibles, se cache avant tout un script génial. Florilège de tirades et de personnages comme seules les années 1980 ont su en produire – pensez à cet idiot de Biff Tannen –, la trilogie ‘Retour vers le futur’, née du travail commun de l’écrivain Bob Gale et du réalisateur Robert Zemeckis, déchainera ainsi les passions et les entrées au box-office avec pas grand-chose de plus qu’un bon paquet de blagues et un concept fumeux. Avec un Michael J. Fox au sommet de sa gloire juvénile, splendide de naïveté et de décontraction dans son rôle de Marty McFly. Il n’en fallait de toute façon pas beaucoup plus. Prônant la hardiesse au même niveau que la débrouillardise, le je-m’en-foutisme et les joies du rock'n’roll dans la meilleure scène de bal jamais vue au cinéma, le jeune vaurien embarque le doux-dingue Emmett Brown dans une fable d’où sortent vainqueurs les trouillards, les marrants et les hoverboards du second épisode. Et la DeLorean, entrée dans la légende.