L'actu par Time Out Paris

Votre guide de Paris au quotidien : actualité, infos, culture et humour (enfin, on essaye)

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Après un bouillon dans le 17e et des banquets estivaux en face de Notre-Dame, Jean Covillault, candidat rayonnant de la saison 14 de Top Chef, persiste dans l’éphémère. Mais attention, cette fois, son pop-up est servi avec un gros supplément d’engagement et de durabilité. Baptisé Des Restes, en partenariat avec la chaîne d’épiceries Nous Anti-Gaspi, ce restaurant va lutter contre le gaspillage en ne proposant que des plats réalisés à partir de 80% d'ingrédients trop petits, pas assez beaux ou un peu trop vieux, bref, plus proches de la benne que du cabas. Pour mémoire, Greenpeace estime qu'en France, 10 millions de tonnes de nourriture sont gâchées chaque année, représentant 16 milliards d'euros de perte ! Le jeune chef se fait fort de les transformer en assiettes bistrotières gourmandes avec un menu va changer tous les jours selon les arrivages. Mais son prix, lui, va rester constant dans le modeste : 22 € pour la totale. Une addition plus que digeste et un beau geste, vive Des Restes ! Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Jean Covillault (@jeancovillault) Quand ? Du 26 novembre au 30 mars 2024 Ouvert du mardi au samedi soir - Service au déjeuner le samedi Où ? 16 Rue Pastourelle, Paris 3e Réservation ici Par ici pour découvrir les autres restaurants de candidats passés par Top Chef  
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Le carreleur en chef des street artistes vient de finir une nouvelle pièce. Cette semaine, sous les auspices de la galerie Itinerrance, de la mairie du 13ᵉ et du bailleur de la Sablière, une œuvre de l’artiste français Invader a été dévoilée sur la façade d’un bâtiment situé au début du boulevard Blanqui, dans le 13ᵉ arrondissement, bastion du street art parisien. Matriculée PA_1525, cette création n’est rien de moins que la plus grande œuvre jamais réalisée, dépassant celle installée en 2019 au-dessus de la fontaine Stravinsky à Beaubourg. Toisé, nous confirme la galerie Itinerrance, à 6 par 12 mètres en comptant les cheminées, pour un total de 72 mètres carrés, cet Invader est formé de 250 carreaux de carrelage. Pour la colorimétrie, on retrouve du vert, du blanc et du rouge, histoire de célébrer le drapeau transalpin – parce que oui, on est place d’Italie. Pour les flasheurs fous, ce sera 100 points, le maximum, dans votre besace. Bonne traque ! Pour plus de street art à Paris Depuis une dizaine d'années, le street art parisien a beaucoup mûri, autant qu'il s'est institutionnalisé. Des murs entiers lui sont ainsi dédiés, comme celui de la rue Henri-Noguères près du canal de l'Ourcq, un mur de la rue Oberkampf près du café La Place Verte, celui de la rue Jean-Poulmarch le long du canal Saint-Martin, un autre rue d'Aubervilliers près du 104 ou encore devant le pavillon Carré de Baudouin dans le 20e. Chez Time Out, on adore ça ! On a donc décidé de bourlinguer dans tout Paris
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Portes ouvertes dans le vestiaire de Mouna Ayoub, collectionneuse compulsive et reine autoproclamée de la haute couture. Ou plutôt vide-grenier : 41 créations signées Jean Paul Gaultier (pour deux décennies de génie, de 1998/99 à 2022/23) partent aux enchères ce 25 novembre chez Maurice Auction et Kerry Taylor Auctions. Jamais portées ou à peine effleurées par la lumière des tapis rouges, ces pièces dormaient bien au chaud, précieusement emballées comme des reliques. Mais l’heure est venue pour elles de briller à nouveau – ailleurs, et pourquoi pas sur vous. Mouna Ayoub ouvre son vestiaire : les chefs-d’œuvre haute couture de Jean Paul Gaultier aux enchères Stockées dans des boîtes d’archives, protégées par du papier de soie sans acide, ces pièces sont restées intactes. Un trésor dormant, prêt à revivre. Et quelles créations ! Parmi les stars de cette vente : "L’Écume des Jours" (printemps-été 1999), une robe en denim et plumes d’autruche. Un jean banal transformé en poésie marine, où chaque plume simule l’écume des vagues. Estimation : entre 25 000 et 35 000 euros. Et aussi, le "Bastringue" (printemps-été 2011), un tailleur-pantalon en organza brodé, mélange d’esprit cabaret et d’élégance impertinente, dont le prix pourrait osciller entre 5 000 et 7 000 euros. Robe du soir en denim et plumes d'autruche,"L'Ecume des Jours", collection "Divine Jacqueline", Printemps-Eté 1999 © Maurice Auction   Combinaison pantalon en organza brodé de passementerie "Bastringue", collection
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Henri Matisse et Joan Miró : deux géants de la peinture, deux visions radicalement différentes. Matisse, de 24 ans l’aîné de Miró, a ouvert la voie des premières avant-gardes en tant que pilier du fauvisme. Miró, lui, a pris part aux grands séismes artistiques du XXe siècle en flirtant avec le surréalisme. Si leurs styles divergent, ils ont en commun d’avoir participé à une révolution : libérer la peinture des formes, de la figuration, des images évidentes, pour explorer de nouveaux territoires artistiques. Leur échange créatif n’était pas une question de style, mais d’énergie. Une façon de casser les codes, de secouer l’art comme une bouteille de champagne. Et si vous plongez dans leurs œuvres, les points communs sautent aux yeux. C’est justement ce que dévoile MiróMatisse. Au-delà des images, l’expo à ne pas manquer à la Fundació Joan Miró de Barcelone jusqu’au 9 février. Comparer deux légendes comme Miró et Matisse ? Un luxe rare. La plupart des expos se contentent de solos bien sages ou de rétrospectives de groupe un peu convenues. Celle-ci donne un vrai face-à-face avec deux promesses alléchantes. D’abord, des œuvres exceptionnelles, notamment celles de Matisse, presque impossibles à voir réunies à Barcelone. Ensuite, un contraste passionnant qui dépasse la peinture, et explore aussi le dessin, les livres illustrés et les arts décoratifs. Une confrontation qui ne se contente pas de séduire les yeux, mais secoue aussi les idées. Un exercice de comparaison Matisse et Miró,
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Paris sauce IA. La tour Eiffel dévastée, la pyramide du Louvre brisée : les photographes Yves Marchand et Romain Meffre ont utilisé l’intelligence artificielle pour imaginer un Paris en ruines dans leur livre de photos sorti début novembre chez Albin Michel. © Yves Marchand et Romain Meffre Avec cet ouvrage format Wembanyama, les deux photographes ont mêlé leur art, leur passion pour l’urbex et un logiciel d’IA pour imaginer un Paris post-apocalyptique sevré de ses habitants.  52 000 images générées Pour les geekos, le duo, spécialiste des prises en chambre 4x5, a utilisé Midjourney pour générer des images à partir de photos de lieux de Paris. Il aura fallu 52 000 images pour obtenir (avec parfois des grosses difficultés) les 80 images du livre. D’après eux, il faudrait environ 650 générations pour que ces images deviennent réalité – soit selon nos calculs trigonométriques à peu près 20 000 ans. © Yves Marchand et Romain Meffre Au fil des pages, on découvre donc des lieux connus comme le Centre Pompidou à la tuyauterie rouillée ou la galerie de l’Evolution revenue au stade animal, mais aussi des lieux du quotidien comme une laverie qui mériterait un bon coup de propre, un disquaire à la déco rayée ou un dépôt de bus qui n’accueillera plus grand monde.  Quant à la genèse du bouquin, les photographes – accompagnés de l’écrivain Nathan Devers dans la postface – évoquent la fascination de l’humain pour les ruines et la notion d’avenir. Mais peut-être est-ce juste un fantasme
  • Que faire
  • Vivre en Ville
Notre chère capitale s’installe sur le podium des meilleures villes du monde selon le dernier classement de Resonance Consultancy – elle décroche la 3e place. Mais gardez vos cocoricos pour plus tard : Paris, bien que fidèle au sommet, laisse Londres sur le trône. Dix ans que la ville britannique domine avec une régularité presque agaçante, comme si Big Ben donnait le tempo d’un règne sans fin. Paris, dans la cour des grands (mais toujours pas reine) ! « Resonance a de nouveau analysé les principales villes des grandes zones métropolitaines mondiales de plus d’un million d’habitants », explique Chris Fair, président et PDG de Resonance. « Notre objectif, depuis une décennie, est de proposer l’approche la plus complète et holistique pour mesurer et comparer la perception et les performances des villes. » En clair : on passe chaque métropole au scanner, du béton aux selfies, et on leur attribue une note en combinant des données tangibles et les impressions subjectives de 22 000 sondés dans 31 pays. Paris ? Elle coche toutes les cases avec son patrimoine, sa gastronomie et sa culture, mais reste plantée là. Pendant ce temps, Londres rafle tout : touristes, investisseurs, et même les nuages et la pluie deviennent un argument marketing. « En croisant les destinations qui viennent spontanément à l’esprit des gens lorsqu’ils pensent à où vivre, travailler et voyager avec l’évaluation rigoureuse des lieux que Resonance mène depuis près d’une décennie, nous avons créé une évaluation
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La lumière revient à la Villette ! Après une année de pause, une grande parade de lanternes animera les allées du parc du Nord-Est parisien samedi 7 décembre à partir de 17h, avec un départ du pavillon Little Villette et une arrivée prévue devant la Grande Halle. Des ateliers pour construire ses lanternes Toujours pensé par le collectif d’artistes d’Aubervilliers Les Poussières (ils y organisent une déambulation de lanternes depuis 2011), le plan de l’événement sera calqué sur celui des éditions précédentes : les lanternes seront manufacturées à base de brins d’osier et de papier – et n’auront pas besoin d’électricité – lors d’ateliers (payants) parents/enfants le 30 novembre et le 1er décembre. Des sessions avec des scolaires et des assos sont aussi planifiées. Quant au thème, qui suivra « la forêt des songes », il est encore sous embargo. A noter : aucune lanterne ne sera vendue ou prêtée le jour de la parade ; les ateliers sont uniquement accessibles aux enfants dès 6 ans accompagnés d’un adulte ; la marche se fera en musique avec les présences des fanfares typées Louisiane (Nola French Connection) et Brésil (Tamaraca). Enfin, les lâchers de lanternes seront interdits, question de sécurité nous dit-on. “Let it shine”, comme disait Zazie.   Pour connaître les détails des ateliers, rendez-vous sur le site de la Villette. Quand ? samedi 7 décembre 2024, à 17h.Où ? parc de la Villette, 211 avenue Jean-Jaurès, 19e.Combien ? gratuit.
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La prog de Coachella 2025 a été lâchée dans la nature la nuit du 20 au 21 novembre, et comme d’hab, elle est scrutée et commentée de par le monde comme un chat écrasé sur une chaîne d’info. Au-delà des têtes d’affiche (Lady Gaga, Post Malone, Green Day) et de l’énigmatique résidence de Travis Scott, on a regardé, parisianisme oblige, qui étaient nos locaux invités à jouer dans le désert californien lors des deux week-ends (du 11 au 13 et du 18 au 20 avril 2025). Un groupe déjà venu en 2019 Et alors qu’on était habitué à voir nos compatriotes débarquer en cohorte en Californie (ils étaient cinq l’an dernier), le bilan sera plus maigre avec un seul groupe présent : Polo & Pan. Déjà venu en 2019, le duo parisien devrait une nouvelle fois parfaitement s’insérer dans le moule du festival avec sa pop électronique taillée pour sonoriser les stories Insta ! A l’année prochaine ! Quand ? du 11 au 13 et du 18 au 20 avril 2025.Où ? Indio, Californie, Etats-Unis.  Et ça dit quoi les festivals parisiens ?  Du côté de la capitale, les festivals estivaux 2025 commencent à abattre leurs cartes. Quand Yardland a annoncé son retour pour une seconde édition, c'est surtout We Love Green qui a fait fort en attirant Charli XCX. L'artiste Britannique présentera, un an tout pile après sa sortie, pour la première et seule fois de l’été en France son album Brat. Un disque d’hyperpop sous amphètes (pour le dire vite) bande-son du Brat Summer, mouvement qui aura infusé dans toutes les strates de la soci
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Météo France l’avait bien dit : ce jeudi 21 novembre 2024, 33 départements passent en mode "vigilance orange neige et verglas" – et Paris, évidemment, fait partie du lot. À la capitale, dès que les premiers flocons tombent, c’est comme si tout le monde activait son mode vacances. Les pavés, les toits, les voitures : tout se transforme en décor de film (ou en patinoire géante, au choix). Et là, paf ! Les Parisiens échangent leur routine métro-boulot-dodo contre une frénésie de photos de neige, se métamorphosant en paparazzis des flocons, juste pour être les premiers à poster sur Instagram.  Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Time Out Paris (@timeoutparis) L'incroyable chute de neige de mars 1946 Et si aujourd’hui ne fait pas exception (oui, on a aussi dégainé notre photo de Paris sous la neige, soyons honnêtes), on est loin, très loin des records de 1946. Fin février, un anticyclone s’installe entre l’Atlantique et le Groenland, et l’air polaire débarque, engloutissant l’Europe du Nord avant de foncer sur la Mer du Nord. Au sud de cette vague glacée, une dépression s’infiltre depuis le Portugal et migre lentement vers la France début mars. Résultat ? Un affrontement brutal entre masses d’air chaud et froid. L’épisode neigeux qui s’ensuit dure plusieurs jours et balaie des Pays de la Loire à la Belgique. Et, bien sûr, Paris se retrouve ensevelie sous une épaisse couche de neige. Là où ça devient encore plus fou, c’es
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Après le homard du graphiste Thomas Jumin et le kebab de la créatrice Christelle Noël, le Dauphin continue d’ouvrir ses cuisines aux copains de la maison et à leur plat fétiche. Ainsi, le 30 novembre, Laurent, le taulier, convoque aux fourneaux Mouloud Ourabah, ancien caviste du Cave (la cave naturophile du Chateaubriand) reconverti dans la distribution de vins. Fier de ses racines algériennes, le gaillard va venir (avec sa mère, dit-on !) proposer un couscous à la joue de bœuf d’anthologie. Pour encadrer la graine, il y aura des entrées ensoleillées (chorba d’agneau, brick aux légumes, mechouia) et un sorbet à l’orange. Le tout pour 35 €. Un prix d'ami ! La playlist pour accompagner le repas va être signée Il Est Vilaine, qui promet d’explorer les incunables kabyles. Et, à partir de 16 h, Mouloud invite aux platines un vieux compère de sa période Concrete : Azamat B. Il se pourrait bien que cet habitué des BPM mette le feu après le 2ᵉ service… Quand ? Le 30 novembre, services de 12h30 à 16h et de 19h à 21h30 Où ? 131 avenue Parmentier, Paris 11ᵉ Combien ? 35 €
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