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Maison Européenne de la Photographie

  • Musées
  • Le Marais
  • prix 1 sur 4
  • Recommandé
MEP (maison européenne de la photographie)
Time Out / Tania Brimson
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Time Out dit

Voici probablement l’un des meilleurs espaces parisiens dédiés à la photographie. Le site de la MEP présente en effet des photographes émergents aux côtés de rétrospectives de grands noms de la discipline comme Larry Clark, Joel Meyerowitz ou Martin Parr. Chaque année, la MEP accroche également sur ses murs des œuvres issues de son propre fonds, très riche. Ainsi, ce sont une dizaine d'expositions monographiques qui viennent, annuellement, ravir le coeur et les prunelles des amateurs de photo.

Et pour les vrais passionnés pour qui un accrochage, même magnifique, ne suffirait pas, la bibliothèque de la MEP vaut elle aussi le détour, avec son lot d'ouvrages rares, de premières éditions et de monographies éditées par des galeries. Initiée par les fondateurs de l'association Paris Audiovisuel (Henry Chapier, président de la MEP, ainsi que Jean-Luc Monterosso, Marcel Landowski et Francis Balagna), la MEP s'inscrit donc comme l'un des piliers du huitième art à Paris. Chapeautant en plus le Mois de la photo, tous les deux ans, vers la période de novembre.

Infos

Adresse
5-7 rue de Fourcy
Paris
75004
Transport
Métro : Saint-Paul ou Pont Marie
Prix
De 6 à 10 €
Heures d'ouverture
Mercredi et vendredi, de 11h à 19h45. Jeudi de 11h à 21h45. Le week-end, de 10h à 19h45.
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Programme

Extérieurs – Annie Ernaux et la photographie

  • 5 sur 5 étoiles

“Elle fait de la photo, Annie Ernaux ?”, s’interroge un visiteur. Non, mais elle écrit sacrément bien. Si bien que la Maison européenne de la photographie s’inspire de son emblématique Journal du dehors pour inaugurer son cycle 100 % féminin. Associant des textes de l’écrivaine et des tirages issus des collections du musée, l’expo nous plonge dans un voyage visuel et littéraire entre Cergy et Paris, des rames de RER aux supermarchés de quartier.  Sorte de roman-photo sous stéroïdes, le parcours met en évidence le regard d’Ernaux, celle qui voit et décrit ce que les autres ne captent pas, ces moments de vie anodins dans lesquels réside tant de beauté. Celle qui décrit sa propre écriture comme une “photographie du réel” entretient un rapport particulier à l’image, ce qu’on constate dès les premières lignes de son Journal du dehors. Il suffit d’en feuilleter les pages (et de connaître un peu la dame) pour se rendre également compte de l’engagement social de l’écrivaine, parfaitement retranscrit dans le corpus de 150 clichés sélectionné par la commissaire Lou Stoppard. Ici, l’idée n’est pas de coller parfaitement au texte mais d’embrasser la position de la Prix Nobel : celle d’une femme qui ne juge pas, et pour qui le quotidien est la meilleure des matières premières. De Dolorès Marat (à qui l'on doit le visuel de l’expo) au jeune Mohamed Bourouissa (actuellement au Palais de Tokyo) en passant par l’iconique Finale de l’élection de Miss France, entourée de Jean-Pierre Foucault et

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