Posté dans l’aile est du Palais de Tokyo, construit en 1937 à l’occasion de l’Exposition internationale des arts et techniques, le musée d’Art moderne recèle depuis 1961 une dense collection de 15 000 œuvres issues des avant-gardes historiques. Dans un espace rénové en 2019, mettant particulièrement en valeur les deux mezzanines avec vue, on retrouve une ribambelle d'artistes fauves, cubistes (plutôt de l'école Delaunay que Braque et Picasso), post-cubistes, orphiques et membres de l’Ecole de Paris.
Côté noms, le casting prend des allures de film à gros budget, entre Delaunay, Léger, Matisse, Georges Rouault, Chaïm Soutine ou Kees van Dongen. L’ensemble, éclectique, est couronné par les coqueluches indéfectibles de l’établissement : La Danse de Matisse et la Fée Electricité de Raoul Duffy, ses 600 mètres carrés de toile, la plus grande œuvre jamais réalisée par l'artiste. Pour info, la collection permanente est accessible gratuitement tout au long de l'année. Oui oui.
D’autres salles partagent leur programmation entre les collections d’art contemporain et la présentation d’expositions temporaires (Jean-Michel Basquiat, Hans Hartung, Marc Desgrandchamps). Au sous-sol, un espace de projection et une salle réservée à Christian Boltanski ont ouvert au public dans les années 2000.