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Il n’y a pas d’âge pour aller au musée et se cultiver, surtout quand la curiosité des enfants dépasse celle des adultes. Et si les impressionnistes n’impressionnent pas toujours les plus jeunes, Paris, elle, sait y faire pour captiver les petites têtes. La capitale regorge de musées, d’ateliers créatifs et de programmes éducatifs parfaitement taillés pour eux. Dans ce dossier recensant les musées pour enfants à Paris, on croise aussi bien des institutions incontournables, comme le Centre Pompidou et la Cité des sciences, que des adresses plus confidentielles et ludiques à souhait, comme le pétillant Musée en herbe. Alors, inutile de stresser si vos gamins préfèrent les dinosaures aux tableaux de maître : Paris a de quoi les occuper. Détendez-vous, voici 14 plans bien rodés, conçus pour émerveiller petits et grands enfants en quête de savoir, de surprises et de rigolades.
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C’est un peu le Louvre des moins de 12 ans. Installée dans le parc de la Villette, la Cité des sciences et sa Géode accueillent familles et groupes scolaires depuis plus de 40 piges. Lieu incontournable des scientifiques en herbe, l’institution s’est dotée en 1992 de deux Cités des enfants : une dédiée aux marmots de 2 à 7 ans et une autre aux 5-12 ans. Les différents espaces du 19e invitent ainsi leur jeune public à se questionner, expérimenter, toucher, tester et apprendre tout en s’amusant. C’est la sortie famille réussie assurée.
Où ? 30 avenue Corentin-Cariou, 75019 Paris Quand ? Tous les jours, sauf le lundi
Incontournable des amateurs d’art contemporain, le Centre Pompidou a aussi de quoi attirer les futurs historiens de l’art. Que ce soit dans la Galerie des enfants, la Station 2.0 (nouveau lieu dédié à la petite enfance) ou le Studio 13/16 (premier espace 100 % consacré aux ados), les plus jeunes n’auront pas besoin de vous pour passer un bon moment au musée. Et si vous tenez tant que ça à faire la visite avec eux, Beaubourg s’est récemment doté de cartels jeune public et propose toute l’année des expos, installations, visites, ateliers créatifs ou événements gratuits dédiés aux enfants et ados.
Où ? 3 place Georges-Pompidou, 75004 Paris Quand ? Tous les jours sauf mardis – en période d'exposition
Si d’habitude, les enfants traînent les pieds derrière leurs darons extatiques devant des tableaux abstraits, la tendance s’inverse au Musée en herbe. Situé à deux coups de pinceau du Louvre, ce musée est une cour de récré éducative. Élaboré dans les années 1970, ce petit paradis pour les gosses associe culture et jeu. Grâce à des parcours tactiles et ludiques, une programmation temporaire au top et un paquet d’ateliers parfaitement pensés, ce sont bientôt vos enfants qui vous donneront des leçons d’histoire de l’art.
Où ? 23 rue de l'Arbre-Sec, 75001 Paris Quand ? Tous les jours
Si vous n’avez jamais fait l’expérience du Quai Branly avec un très jeune enfant, on vous le conseille ! Déjà, les espaces libres du musée, les jeux de lumière à l’entrée et les jardins ont tendance à passionner les bambins. Loin de s’en contenter, le musée propose toute l’année une prog très kid-friendly. Visites contées pour tous âges, chasses au trésor, ateliers de création (avec ou sans les parents) et spectacles variés… Les gamins sont rois dans le spot de Jacques Chirac.
Où ? 37 quai Jacques-Chirac, 75007 Paris Quand ? Toute l’année (sauf le lundi), sur réservation
Espace permanent et indépendant de la salle de concerts, la Philharmonie des enfants invite les mélomanes âgés de 4 à 10 ans à opérer un véritable voyage musical. A travers un parcours en cinq étapes, les jeunes visiteurs sont sensibilisés aux sons et à l’univers du spectacle. Grâce à des installations ludiques, tactiles et immersives, les petits pourront se la jouer Mozart et comprendre comment est produit un son, découvrir différents instruments de musique (dont certains très inattendus), diriger un orchestre, chanter, composer un morceau. C’est un peu la version musicale de la Cité des sciences !
Où ? 221 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris Quand ? Tous les jours sauf le lundi matin
Si vos enfants sont fous de manèges mais que vous êtes moyen chaud pour une mission chez Mickey, on a une solution de repli en or massif : le musée des Arts forains ! Planqué dans les anciens pavillons de Bercy, ce merveilleux musée propose de découvrir des objets issus du monde du spectacle datant des XIXe et XXe siècles. Cabinets de curiosité, carnaval et fête foraine se visitent sur réservation avec évidemment la possibilité de monter sur les manèges (parfois centenaires !) et de s’éclater dans les attractions. Mickey who ?
Où ? 53 avenue des Terroirs-de-France, 75012 Paris Quand ? Les mercredis, samedis et dimanches et tous les jours pendant les périodes de vacances scolaires sur réservation
S’il est considéré comme le musée le plus instagrammable de Paris, le musée de l’Illusion trouve encore plus d’intérêt lorsqu’il est expérimenté avec des enfants – l’effet waouh et l’aspect ludique des 70 installations est parfait en famille. Chaque installation est dotée d’un petit cartel explicatif et nous met un peu dans la tête d’un prestidigitateur. Attention cependant, si le musée est ouvert à tous, en dessous de 7 ans, les visiteurs risquent de s’ennuyer.
Où ? 98 rue Saint-Denis, 75001 Paris Quand ? Tous les jours
C’est la tour Eiffel des musées parisiens, l’établissement culturel préféré de Beyoncé et… des parents en mal d’activité ! Avec un grand nombre de collections traversant l’Histoire, de l’Antiquité à la révolution de 1848, on est prêt à parier que les jeunes visiteurs trouveront des points communs avec leurs cours de CE2 ou leurs dessins animés préférés. En plus des nombreuses visites guidées ou contées qu’il propose, le Louvre s’est récemment doté d’un nouvel espace ludique, le Studio, qui propose de nombreux jeux et ateliers. On vous le garantit, c’est mieux que la garderie !
Où ? Rue de Rivoli, 75001 Paris Quand ? Tous les jours sauf le mardi, visites enfants sur réservation
On le sait, vous ne vous attendiez pas à voir le Palais de Tokyo dans cette sélection. Axé art (très) contemporain, le musée du 16e propose aussi pléthore d’activités pour les plus jeunes. A commencer par ses ateliers Tok-Tok qui proposent aux 5-12 ans de découvrir l’art contemporain en parallèle des expos du centre culturel. Accompagnés d’un médiateur, les enfants partent à la découverte du lieu de façon ludique et participent à différents ateliers créatifs et sonores. Et pour les bambins âgés de 3 à 5 ans, le lieu propose des parcours d’éveil à l’art aussi chou que vos p’tits bouts.
Où ? 13 avenue du Président-Wilson, 75116 Paris Quand ? Ateliers Tok-Tok les mercredis et samedis et tous les jours (sauf mardi et dimanche) pendant les vacances scolaires, de 14h30 à 16h30, sur réservation
Le Centquatre, c’est le paradis des sens ! Expos, danse, théâtre… A chaque espace son lot de créateurs. Et si on vous disait que dans ce lieu magique se cachait un spot spécialement dédié aux enfants ? Inspirée par la Maison verte de Françoise Dolto, la Maison des petits accueille les gosses jusqu’à l’âge de 5 ans et leurs parents. Dessiné par la papesse du design Matali Crasset, cet espace de jeu, d'échange, de partage et d'écoute sensibilise les plus jeunes à l’art et à la créativité. On recommande.
Où ? 5 rue Curial, 75019 Paris Quand ? Tous les jours à partir de 14h30 sauf le lundi (sans réservation mais jauge restreinte)
Un musée avec des écrans partout, on n’a toujours pas trouvé mieux pour aguicher les kids (manque un stand de bonbecs peut-être). Le musée numérique, où l’on peut se poser pour jouer une partie de jeu vidéo ou lire un bouquin de code, est mené par Capitaine Futur, un personnage fictionnel chargé d’accompagner les plus jeunes dans la découverte des cultures post-Internet tout au long de l’année. Lectures de contes par des drag-queens, atelier de création sonore, initiation ludique au code ou à la musique électronique et super goûter tous les dimanches… On ne sait pas à qui ça plaît le plus : aux enfants ou aux parents ?
Où ? 3 bis rue Papin, 75003 Paris Quand ? Toute l’année, sur réservation
Premier centre d’art immersif parisien, l’Atelier des Lumières est probablement la meilleure introduction à l’art à proposer à des enfants. Installé dans une ancienne fonderie du 11e arrondissement, l’établissement propose des spectacles son et lumière retraçant la vie et l'œuvre de grands maîtres de l’histoire de l’art. Le tout en nous faisant carrément rentrer dans les tableaux avec ses 140 vidéoprojecteurs laser et 50 enceintes dernier cri ! Pas besoin pour les plus turbulents de rester en place sans faire de bruit : ici, on déambule sans limite, couvert des couleurs des plus célèbres créations de l’histoire, de Van Gogh à Chagall.
Où ? 38 rue Saint-Maur, 75011 Paris Quand ? Tous les jours
Un classique qui continue de faire ses preuves année après année. Installé dans le Jardin des Plantes, le muséum d’Histoire naturelle est un lieu passionnant pour les jeunes publics. Entre la Grande Galerie de l’évolution, celle de paléontologie et d’anatomie comparée et la ménagerie, on vous l’assure : c’est le succès assuré avec vos gamins ! Et peu le savent, mais le MNHN est également doté d’une Galerie des enfants, un lieu spécialement conçu pour les 6-12 ans où l’on apprend en s’amusant.
Où ? 36 rue Geoffroy-Saint-Hilaire, 75005 Paris Quand ? Galerie des enfants ouverte le mercredi, samedi, dimanche & jours fériés. Pendant les vacances scolaires : ouvert tous les jours. Accès sans réservation
Cachés dans un bâtiment voûté du Marais, les musées de la Magie et des Automates proposent un voyage dans le temps pour tenter de percer les secrets des grands illusionnistes de l’Histoire. D’un côté, l’espace consacré aux automates nous immerge dans une fête foraine du XIXe siècle, de l’autre, le musée de la Magie déploie ses classiques, de la femme sciée à la suspension éthéréenne de Robert-Houdin. Et avis à tous les Harry Potter entre 6 et 12 ans : le musée de la Magie propose tous les mercredis, de 15h à 17h30, un atelier de magie pour les enfants. Abracadabrantesque !
Où ? 11 rue Saint-Paul, 75004 Paris Quand ? Le mercredi, samedi, dimanche & jours fériés. Pendant les vacances scolaires : ouvert tous les jours. Ateliers et stages de magie sur réservation
Envie d’un grand bol d’art frais ? Peu importe le mois ou la saison, Paris abrite un nombre pantagruélique d’expos à même de combler votre appétit en culture, si bien qu’il est parfois difficile de faire le tri entre le bon et le moins bon. C’est pourquoi, équipé de notre calepin et de notre flair légendaire, on a bourlingué dans toute la ville pour ne sélectionner que la crème de la crème des expositions à Paris, qu’elles soient consacrées à la peinture, la photo, l’art contemporain, la sculpture ou encore le design. Résultat ? Un dossier expo aussi costaud qu’une cuisse de Roberto Carlos, qui vous fera vous sentir aussi heureux qu’un écureuil devant la version longue de Casse-Noisette !
Avoir 231 ans et faire sa première fois. Jusqu'au 21 juillet 2025, le Louvre accueillera pour la toutoute première fois de son histoire, une exposition entièrement consacrée à la galaxie de la mode. Cette rétrospective sera tricotée par Olivier Gabet et Nathalie Crinière, qui ont annoncé vouloir questionner l’influence des musées et de leurs collections sur les créateurs. Le vestiaire, qui dialoguera donc avec les œuvres du Louvre, devrait être composé de 65 tenues et 30 accessoires haute couture avec, à la volée, des créations Chanel de Karl Lagerfeld – grand arpenteur du Louvre –, ainsi que des pièces griffées Yohji Yamamoto, Dolce & Gabbana, et un focus sur Marie-Louise Carven, “la couturières des petites dames”. Fa-fa-fashion !
Quand ? jusqu'au 21 juillet 2025. Où ? musée du Louvre, rue de Rivoli, Paris 1er.
Du Cœur à la main : Dolce & Gabbana
En 2025, Dolce & Gabbana fêtera 40 ans de création. Et trouvera au Grand Palais un écrin à la mesure de son exposition événement inaugurée au Palazzo Reale à Milan. Des inspirations multiples du duo de stylistes (céramique sicilienne, verrerie vénitienne…) aux pièces uniques conçues à la main dans leurs ateliers, l’exposition tisse les mille et un liens entre la culture italienne et cette haute couture de la démesure que cultive la maison. À travers dix salles immersives et une scénographie aussi folle que leurs robes, on se balade dans la tête (et dans le cœur) des créateurs.
Quand ?jusqu'au 31 mars 2025 Où ? Grand Palais, 3 avenue du Général Eisenhower, Paris 8e Acheter un billet
Dennis Morris - Music + Life
C’est la première rétrospective française du photographe britannique Dennis Morris. Ce Londonien est devenu célèbre pour ses portraits mythiques de Bob Marley (qu’il n’a pas quitté d’une semelle entre 1974 et 1981) mais aussi des Sex Pistols, de Marianne Faithfull, d’Oasis ou des Stone Roses. Il a été aussi un témoin unique de l’évolution de son quartier de Dalston, de la vitalité de la diaspora caribéenne, de la naissance des sound-systems… Un concentré de l’énergie de toutes les contre-cultures londoniennes de l’époque !
Quand ?du 5 février au 18 mai 2025 Où ?Maison européenne de la photographie, 5-7 rue de Fourcy, Paris 4e.
Pop Forever, Tom Wesselmann &…
Non, le pop art, ce n’est pas seulement Andy Warhol et ses boîtes de soupe Campbell. Place à Tom Wesselmann (1931-2004), héritier du dada, auquel la Fondation Louis Vuitton consacre une expo qui le place au cœur d’un mouvement qui, sous ses airs flashy, critiquait violemment une société de consommation en pleine frénésie. Ironie du sort : Wesselmann a toujours crié haut et fort qu’il n’était pas un pop artiste, mais cet étiquetage forcé n’en vaut pas moins le détour. Le spot bling du 16e déroule la vie du peintre américain en fil rouge d’une expo XXL étendue à tous les étages. L’œuvre de Wesselmann, hyper-référencée et exigeante, tranche avec le côté grand public de ses potes pop(u) Warhol, Oldenburg ou Lichtenstein qui paradent dans les musées du monde entier. Qu’à cela ne tienne : la Fondation a passé sa collection au peigne fin, passé quelques coups de fil stratégiques, et voilà un accrochage qui mixe monographie pointue et clash artistique, featuring des pères fondateurs, des contemporains, et des héritiers comme Jeff Koons ou Ai Weiwei. Résultat : plus de 150 pièces grand format qui racontent le pop art sur un angle inédit entre rétro et expo collective – un brin casse-gueule mais ça tient !
Largement inspiré par Le Caravage, le peintre Jusepe de Ribera (1591-1652) se détache de son mentor par un traitement plus sombre et plus radical des sujets explorés. Chez Ribera, le clair-obscur révèle la souffrance humaine, la violence de la chair et fait vaincre les ténèbres sur la lumière céleste. C’est la naissance du ténébrisme et on vous prévient : c’est pas très gai. Cette importante figure de la Renaissance est réhabilitée à travers un parcours thématico-chronologique riche de plus d’une centaine de peintures. On découvre, entre dégoût et fascination, l’univers bien dark du peintre. Le Martyre de saint Barthélemy (1624), un vieillard écorché vif, côtoie un Saint Jérôme décharné (1626) ou pénitent (1634), tandis que les habitués du Louvre reconnaîtront l’exceptionnelle Mise au tombeau (1628-1630). Assez classique dans son traitement, le parcours laisse les œuvres s’exprimer et donne les clés pour comprendre la filiation caravagesque de Ribera, et la manière dont il s’en est éloigné.
Après le headbang, la boule à facettes. Du 14 février au 17 août 2025, la Philiharmonie célébrera le disco en long, en large et en paillettes. Pour baliser le terrain, la Philharmonie évoquera les premiers jours (américains) du disco et sa filiation avec les combats politiques de la fin des années 1960. Le parcours devrait ensuite s’intéresser à des artistes et groupes ayant défini les codes du genre, avec sur la pochette des noms comme Donna Summer, Chic, Giorgio Morder ou Grace Jones. L’autre versant de l’expo traitera du disco comme phénomène mondial ayant infusé dans tous les domaines culturels et économiques. Enfin, la Philharmonie devrait insister sur la discothèque comme matrice de la libération des corps et de la culture club.
Quand ? du 14 février au 17 août 2025. Où ?Philharmonie, 211 avenue Jean-Jaurès, Paris 19e.
Suzanne Valadon
Suzanne Valadon de retour au centre – de Paris et de l’attention muséale. Si son atelier-appart a été ouvert au public en 2014 dans le musée de Montmartre, voilà plus de cinquante ans – c’était en 1967 – que l’œuvre de Suzanne Valadon n’avait pas fait l’objet d’une expo majeure. Une incongruité gommée par le Centre Pompidou qui revient du 15 janvier au 26 mai 2025 sur son parcours dans la sphère artistique de la – environ – première moitié du XXe siècle. A travers 200 œuvres – peintures et dessins – dont certaines peu ou pas montrées, Beaubourg racontera comment Valadon est devenue une personnalité clé dans l’empouvoirement des femmes artistes, entre son obstination à vouloir représenter le réel à tout prix à l’époque du cubisme et de l’art abstrait débutant, et sa représentation (pionnière par une femme) du nu masculin en grand format. Une exposition qui causera de la Bohème parisienne – Valadon fut un emblème du Montmartre musette –, et dans laquelle seront présentées des photos et des manuscrits ainsi que des tableaux d’artistes femmes contemporaines.
Quand ? jusqu'au 26 mai 2025 Où ? Centre Pompidou, rue Saint-Martin, Paris 4e.
Jacques Prévert, rêveur d'images
On le connaît pour ses poésies enfantines, ses chansons entonnées par Yves Montand ou Serge Gainsbourg, son engagement politique et les nombreuses écoles primaires à son nom. Mais Jacques Prévert était aussi un artiste flirtant avec le surréalisme. Ça tombe bien : le mouvement fête ses 100 piges ! C’est l’expo parfaite à faire un dimanche après-midi, sous un soleil d’hiver, entre copains ou en famille. Joyeuse et colorée, Jacques Prévert, rêveur d'images rassemble près de 150 pièces éclectiques entre collages, photos, dessins, gouaches mais aussi tableaux de tous ses potes (Calder, Picasso ou Miró pour ne citer qu’eux). Prévert, c’est aussi des choix plastiques affirmés, aussi divers soient-ils. Le texte et l’image s'enlacent sans cesse, toujours avec goût et humour. Une ode à l’amitié déployée sur les deux étages d’un musée qui prend des allures de cour de récré.
Quand ? jusqu’au 16 février 2025. Où ? musée de Montmartre, 12 rue Cortot, Paris 18e.
L’Art “dégénéré”: le procès de l’art moderne sous le nazisme
Dès 1930, le parti nazi s’attaque à l’art moderne. Considérant que cette avant-garde sape leur fantasme d’une nation allemande supérieure, triomphante et martiale, les nazis font interdire les artistes juifs et/ou communistes et saisir leurs œuvres « impures ». La liste des persécutés inclut les plus grands noms du XXe siècle : Otto Dix, Ernst Ludwig Kirchner, Vassily Kandinsky, Paul Klee, Marc Chagall, et bien sûr Pablo Picasso. Quelque 700 œuvres confisquées sont présentées de manière infamante dans une exposition intitulée Art dégénéré en Allemagne de 1937 à 1941, où elles sont comparées à des dessins de malades mentaux. Le musée Picasso replace pour la première fois cette propagande de l’extrême droite contre l’art moderne dans son contexte. Pour éviter que l’histoire ne bégaie ? Quand ? du 18 février au 25 mai 2025 Où ?musée Picasso, 5 Rue de Thorigny, Paris 3e.
La dernière fois qu’on a vu Chiharu Shiota sur le sol parisien, c’était à la galerie Templon en 2023, pourla poétique expo Memory Under the Skin. Depuis, celle qu’on surnomme “l’Araignée” préparait la plus grande monographie de sa vie : The Soul Trembles. Conçue pour le Mori Art Museum de Tokyo, l’exposition s’arrête aujourd’hui sous la coupole du Grand Palais pour retracer près de 25 ans de carrière de l’artiste japonaise. Il fallait bien 1 200 mètres carrés pour accueillir les installations monumentales de Chiharu Shiota (on en compte quand même sept) ainsi que des travaux plus minutieux, photos ou vidéos de performance, tout ça rassemblé sur un parcours thématique. Y a pas à dire : le programme fait envie. Comme Jeanne Mas, la plasticienne tisse en rouge et noir un ensemble cohérent où œuvres introspectives et premiers essais dialoguent dans des espaces immersifs saisissants.
Décidément, le textile a le vent en poupe à Paris. Alors que la Japonaise Chiharu Shiota tisse ses toiles rouges du côté du Grand Palais, à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, c’est la pionnière du “fiber art” Olga de Amaral qui expose ses créations XXL. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à 92 ans, la Colombienne en a encore sous la pédale du rouet. Dans une magnifique scénographie conçue par l’architecte franco-libanaise Lina Ghotmeh, l’écrin de verre du 14e arrondissement se transforme en un petit bout d’Amérique du Sud, aussi minéral que sinueux, pour mettre à l’honneur près de 90 travaux de l’artiste, dont certains n’avaient jamais quitté le sol colombien. Une rétrospective à la hauteur de l’impact d’Olga de Amaral, qui n’a cessé de repousser les limites du médium textile depuis les années 1960 en s’inspirant des paysages impressionnistes de Monet ou des brumes de Turner, s’imposant rapidement comme une figure incontournable de la scène plastique contemporaine.
A Paris, il y a les musées gratuits seulement les premiers dimanches du mois et puis il y a les autres : ceux qui sont gratuits tous les jours. Sans distinction de saison. Forcément, maintenant, la question vous taraude : qui sont ces fameux musées gratuits à Paris ? Quels sont leurs réseaux ? Pour usiner notre dossier, on s’est évidemment tournés vers les musées appartenant à la Ville, Carnavalet ou Cernuschi, dont les collections permanentes sont accessibles gratuitement. Il y a aussi des lieux comme la Gaîté lyrique ou Lafayette Anticipations, dont certains espaces sont accessibles à l’œil ; et puis on vous a dégoté quelques musées confidentiels, parfois insolites. Allez, voici 21 musées et établissements culturels gratuits à Paris, c'est cadeau !
Si les coquins cathodiques avaient le premier samedi, les férus d’art sans le sou ont toujours leur premier dimanche. Lancée à la fin des années 1990, la sacro-sainte gratuité des musées le premier dimanche du mois continue aujourd’hui d’aguicher les visiteurs. Si le Louvre a depuis fait faux bond, la liste des institutions parisiennes accessible à l’œil le premier dimanche du mois reste belle et longue comme un barbecue à la belle saison. Jugez donc : Centre Pompidou, Orangerie, Orsay, Quai Branly,Rodin… Oui, l’attente peut être longue et douloureuse pour accéder aux expos, mais c’est le prix à payer pour ne pas payer.
C’est triste mais c’est comme ça : en 2025, le Centre Pompidou fermera ses tuyaux pour cinq ans de travaux. Avant ce quinquennat de jachère artistique, le lieu a façonné un programme pour finir en beauté. Parmi les ultimes expositions présentées, on découvre un hommage à une peintre pionnière, une célébration du Paris noir et une carte blanche qui prendra place dans la Bpi vide. Ciao Pompidou !
Suzanne Valadon
Suzanne Valadon de retour au centre – de Paris et de l’attention muséale. Si son atelier-appart a été ouvert au public en 2014 dans le musée de Montmartre, voilà plus de cinquante ans – c’était en 1967 – que l’œuvre de Suzanne Valadon n’avait pas fait l’objet d’une expo majeure. Une incongruité gommée par le Centre Pompidou qui revient du 15 janvier au 26 mai 2025 sur son parcours dans la sphère artistique de la – environ – première moitié du XXe siècle. A travers 200 œuvres – peintures et dessins – dont certaines peu ou pas montrées, Beaubourg racontera comment Valadon est devenue une personnalité clé dans l’empouvoirement des femmes artistes, entre son obstination à vouloir représenter le réel à tout prix à l’époque du cubisme et de l’art abstrait débutant, et sa représentation (pionnière par une femme) du nu masculin en grand format. Une exposition qui causera de la Bohème parisienne – Valadon fut un emblème du Montmartre musette –, et dans laquelle seront présentées des photos et des manuscrits ainsi que des tableaux d’artistes femmes contemporaines.
Quand ? du 15 janvier au 26 mai 2025 Où ? Centre Pompidou, rue Saint-Martin, Paris 4e.
Paris Noir
Parmi les dernières expositions précédant la fermeture de Beaubourg, c’est celle qui nous fait le plus de l’œil. Du 19 mars au 30 juin 2025, Pompidou présentera Paris Noir célébrant les œuvres de 150 artistes afro-descendants dans le Paris arty de la seconde moitié du 20ᵉ siècle. À travers cette rétrospective qui explorera moult courants artistiques (surréalisme, abstraction afro-atlantique, figuration libre…), l’institution tentera de questionner la conscientisation identitaire de ces artistes, leurs désirs d’émancipation, mais aussi leur rôle clé dans la « redéfinition des modernités et postmodernités ». À voir également : cinq installations et autant de regards contemporains sur le sujet, réalisées spécialement pour l’expo par les artistes Bili Bidjocka, Valérie John, Nathalie Leroy Fiévée, Jay Ramier et Shuck One.
Quand ? Du 19 mars au 30 juin 2025 Où ? Centre Pompidou, rue Saint-Martin, Paris 4ᵉ.
Wolfgang Tillmans - Rien ne nous y préparait - Tout nous y préparait
A jamais la dernière expo avant les travaux ! Du 13 juin au 22 septembre, le Centre Pompidou filera les clés des 6 000 mètres carrés de la Bpi, quasiment entièrement vidée, à Wolfgang Tillmans. L’artiste visuel allemand devrait explorer les notions de communauté, de liberté et la culture populaire, utilisant moult médiums (photos bien sûr, mais aussi vidéos, musique, textes…), tout en télescopant les archives du musée, des créations spécialement réalisées pour l’expo et la bibliothèque. Et à la fin, vous aurez le droit d’être aussi ému que Frank Ocean sur la pochette de Blonde, réalisée par… Wolfgang Tillmans.
L'exposition Louvre Couture, objets d’art, objets de mode au Louvre
Avoir 231 ans et faire sa première fois. Jusqu'au 21 juillet 2025, le Louvre accueillera pour la toutoute première fois de son histoire, une exposition entièrement consacrée à la galaxie de la mode. Cette rétrospective sera tricotée par Olivier Gabet et Nathalie Crinière, qui ont annoncé vouloir questionner l’influence des musées et de leurs collections sur les créateurs. Le vestiaire, qui dialoguera donc avec les œuvres du Louvre, devrait être composé de 65 tenues et 30 accessoires haute couture avec, à la volée, des créations Chanel de Karl Lagerfeld – grand arpenteur du Louvre –, ainsi que des pièces griffées Yohji Yamamoto, Dolce & Gabbana, et un focus sur Marie-Louise Carven, “la couturières des petites dames”.
Quand ?jusqu'au 21 juillet 2025. Où ? musée du Louvre, rue de Rivoli, Paris 1er.
Exhibition Dior/Lindbergh à La Galerie Dior
C’est l’un des photographes qui a le plus shooté la mode ! Jusqu’au 4 mai 2025, la galerie Dior consacre une rétrospective au photographe allemand Peter Lindbergh, l’un des premiers à avoir tiré le portrait des supermodels dans les 90’s. Imaginée en collaboration avec la Fondation Lindbergh, cette exposition rassemble une centaine de photographies qui retracent 30 ans de carrière, parfois mises en parallèle avec des tenues Dior shootées par ledit photographe.
Quand ? jusqu’au 4 mai 2025. Où ? galerie Dior, 11 rue François-Ier, Paris 8e.
L'exposition Bijoux de scène de l’Opéra de Parisà la Bibliothèque-musée de l’Opéra national de Paris
En scène les diams ! Jusqu’au 28 mars, l’Opéra de Paris propose une plongée dans l’histoire et l’esthétique d’un détail clé de ses spectacles : les bijoux. À travers 70 pièces exposées – sur les plus de 4 000 conservées à la BnF –, l’institution revisite plus de 150 ans de spectacles, questionnant le bijou comme outil narratif, d’illusion ou d’apparat. On y verra des diadèmes, des coiffes, des parures ou des costumes entiers, dont certains bluffants de technicité, d’imagination et de beauté.
Quand ? jusqu’au 28 mars 2025. Où ? place de l’Opéra, Paris 9e.
L'expositionDu Cœur à la main : Dolce & Gabbana au Grand Palais
En 2025, Dolce & Gabbana fêtera 40 ans de création. Et trouvera, au Grand Palais, un écrin à la mesure de son exposition événement inaugurée au Palazzo Reale à Milan. Des inspirations multiples du duo de stylistes (céramique sicilienne, verrerie vénitienne…) aux pièces uniques conçues à la main dans leurs ateliers, l’exposition tisse les mille et un liens entre la culture italienne et cette haute couture de la démesure que cultive la maison. À travers dix salles immersives et une scénographie aussi folle que leurs robes, on se balade dans la tête (et dans le cœur) des créateurs.
Quand ?jusqu'au 31 mars 2025 Où ? Grand Palais, 3 avenue du Général Eisenhower, Paris 8e
L'exposition Temple of Love au Palais Galliera
En 2025, Rick Owens s'expose au Palais Galliera ! Du 28 juin 2025 au 4 janvier 2026, le musée parisien célèbre l’enfant terrible de la mode américaine avec une rétrospective à la hauteur de sa démesure. Au cartel ? Plus de 100 silhouettes sculpturales, des archives jamais vues et des œuvres d’art qui retracent sa carrière, de ses débuts grunge à Los Angeles aux podiums spectaculaires qui ont redéfini l’avant-garde. Tout comme Owens, l'établissement ne fera pas les choses à moitié ; les créations de l’Américain investiront aussi la façade et le square adjacent.
Quand ? du 28 juin 2025 au 4 janvier 2026 Où ? 10 avenue Pierre 1er de Serbie, Paris 16e.
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