Quelques années déjà que Pring Pichayanund Chindahporn, créatrice thaï-américaine, a lancé sa ligne de chaussures façon néo-Cendrillon. Et pas de citrouille en vue : depuis 2007, la boutique de la rue Charlot est une affaire qui marche, sans doute grâce à son cachet délicieusement glam rock. L’élégante bottine rouge en peau de serpent, la scandaleuse semelle rose compensée, la sandale funky aux brides orange… Parmi l’ahurissante variété de modèles, tous portent cet air agaçant de vouloir se faire apprivoiser, ce qui rend le choix virtuellement impossible et justifie (aimerait-on croire) que l’on en adopte plus d’une paire. A condition que le portefeuille suive (entrée de gamme à 200 euros).
En cas de débordement, votre banquier sera sans doute ravi de savoir que les galoches de chez Pring sont conçues avec le souci du confort et de la qualité : un design pratique, une structure solide et un talon sexy qui ne menace pas de vous briser la cheville à chaque fois que vous battez le pavé. S’il n’est pas convaincu, montrez-lui donc la pochette assortie que vous avez dégotée dans les rayons. Mais si, vous savez, celle où vous rangez votre porte-monnaie.