Saint-Michel / Saint-Germain-des-Prés

Le coeur de Paris bat encore

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Qui n’a jamais eu rendez-vous devant la fontaine Saint-Michel ? Ni sillonné les ruelles labyrinthiques du quartier avant de finir fourbu devant une onéreuse tasse de café ? Circonscrit d’un côté par les odeurs de chênes du jardin du Luxembourg et de l’autre par le cours tempétueux de la Seine, le Paris des belles-lettres fait depuis toujours fantasmer des générations d’amoureux du vers. A la terrasse du Flore, on croise invariablement touristes en goguette, jeunes chevelus, sorbonnards torturés, et toute une faune d’écrivains (plus ou moins) médiatiques. Le prix du Perrier citron vous fera sans doute tousser, mais le mètre carré coûte bien cher par ici. Aucune surprise alors à voir les boutiques de luxe se suivre comme des perles sur un collier : Rykiel, Cartier, Mont-Blanc, Joseph… Saint-Germain-des-Prés fait la part belle au chic parisien. Si les silhouettes de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir ne sont plus, ce petit bout de Paris n’a cependant pas abandonné son mythique contrat culturel.

Que vous vouliez swinguer sur du bon son (Jazz à Saint-Germain en mai), débattre autour de la programmation d’Olivier Py (actuellement directeur du théâtre de l’Odéon) ou revoir un Jerzy Skolimowski au Champo, l’arrondissement se pliera en quatre pour vous. Qui sait, le charme désuet des pavés, conjugué à l’aura existentialiste des brasseries, vous donnera peut-être envie de dévorer le dernier Goncourt ?

Restaurants à Saint-Michel / Saint-Germain-des-Prés

  • Japonais
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Enroulez c’est plié. La discrète bataille des meilleurs handrolls de Paris est déjà finie et le vainqueur fait salle comble à Odéon. C’est Kaïto, enclave nipponne et inox dont le blase signifie « l’homme de la mer », tenue par Takuya Watanabe (Taku pour les intimes), maître sushi à l'origine de l’inoubliable Jin. La petite salle (un couloir en fait) a de quoi surprendre : un comptoir en marbre bleuté qui court le long de la cuisine avec quelques couverts dressés pour s’y accouder… Sans poser ses fesses, car comme dans les bars tokyoïtes du marché aux poissons (et la chanson de Johnny), il faut rester debout.  Au menu déjeuner, pour les heureux élus qui se pointent dès 12h15, les Rolls des rolls défilent par trois, quatre ou cinq, escortés d’une soupe miso – qu’on laperait à même le marbre – et d’une fraîche salade d’algues au concombre. Dans la feuille de nori craquante sélectionnée entre mille sont emmaillotés, d’un tour de main expert, grains nacrés de riz tiède, soja maison et surtout du poisson de première bourre ciselé, tel le thon rouge bluefin ou le maigre de ligne. Parmi les signatures, c'est le Kaïto maki, sirène deux thons (ventrèche et akumi, thon rouge taillé à la verticale), courge marinée, shiso et sésame, qui remporte le titre de Monsieur bien roulé ! Pour rester thon sur ton, on accompagne ça d’un ramequin de dés de ventrèche aux asperges blanches et wakame infiniment printanier. En unique dessert, une terrine chocolat blanc-matcha goûtue mais un peu dense pou
  • Fast-foods, snacks et sandwicheries
  • Quartier latin
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Chanceux Galande, ça sonne comme un nom de héros de téléfilm avec Pierre Arditi, mais en réalité, il s’agit de la deuxième adresse de coffee shop/sandwicherie américano-britannique ouverte par Farah Laacher (ex-Fontaine de Belleville) et Thomas Lehoux (Ten Belles, Brûlerie de Belleville). Les plus perspicaces d’entre vous auront deviné qu’elle se situe rue Galande, à deux pas du mythique cinéma Studio Galande, les plus affutés se souviendront que c’est l’adresse de feu Circus Bakery, spécialisée dans le cinnamon roll et la fraude fiscale. Derrière la façade en petits carreaux et bois sombre, on arrive dans une grande salle claire à murs à vif, cuisine ouverte et comptoir en parpaings peints (et Milou). On y sert des grands petits-dej (ou des brunchs) avec un très bon café éthiopien de chez Muda percolé par une rutilante La Marzocco, à escorter d’un egg sandwich ou d’une tartine au beurre de cacahuète et confiture, plus américains qu’un meeting de la NRA.  Et le midi, une offre de sandwichs en or attend le chaland. Notamment un schnitzel (escalope de poulet frit) ultra croustillant sous un édredon de (bon) cheddar fondu et un buisson de salade de pickles de courgette qui déborde des buns moelleux. Un grand sandwich pour les déjeuners pressés, à faire couler avec une citronnade maison au romarin. On se finit avec un diabolique gâteau végan au chocolat, datte et caramel. Une chouette adresse qui sait manier le réconfortant (aka le gras) et le healthy. Chez Time Out, tous les éta
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  • Bars à tapas
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Plus besoin de présenter Cyril Lignac, sa bouille enjouée, son accent du soleil et son CV long comme le bras de Rudy Gobert. Parmi ses plus franches réussites ? Sa triplette d’adresses qui enflamment la rue du Dragon, dont notre préférée, le Bar des Prés, ex-institut de bronzage devenu crépusculaire comptoir d’inspi nippone à la sauce Lignac. La déco chicos signée Studio KO invente l’izakaya de luxe avec ses tables marbrées, ses luminaires en osier et ses banquettes à motifs paon, tandis que la cuisine envoie blockbusters du chef et tueries japonisantes. L’autre soir, flottant dans une faune BCBG ascendant Rolex sur fond de muzak gentiment électro, on cale nos coudes sur le bar pour commander au staff avenant LE gimmick Lignac : sa craquante et fine galette de chair de tourteau et avocat, génialement parfumée au curry Madras (28 €), suivie d’un assortiment de six sushis chèrement facturés (38 €) mais parfaitement fondants et exécutés, entre otoro (ventrèche de thon gras), anguille laquée et Saint-Jacques. On enchaîne avec des moins convaincants california de crevettes croustillantes, sésame wasabi et mayonnaise thaïe (28 €). Avant de ne laisser aucune chance à des oursins marinés au tosazu (vinaigre de riz à la bonite fumée), cébette et citron vert, génial plat méconnu de la préfecture de Kōchi (au sud du pays). On fait passer tout ça avec des cocktails plutôt bien troussés, comme ce doux et acidulé Tokyo Garden (gin, saké, yuzu, shiso, litchi) à 19 €. Fin de partie avec un s
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  • Japonais
  • Saint-Michel
  • prix 3 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Paré pour le triple (nip)pontage ? Direction Shu, l’unique restaurant parisien consacré aux kushiage, ces brochettes japonaises enveloppées minute d’une subtile panure puis frites quelques secondes dans une mer d’huile. On rentre chez Shu littéralement par la petite porte (elle ne fait pas plus d’un mètre de haut !), avant de descendre dans cette cave zen avec poutres et pierres de taille, s’accouder au mini-comptoir ou harponner l’une des quelques tables à banquette vert pomme.  Deux menus au choix : le Kaze, majoritairement composé desdites brochettes, ou le Suzu, qui va folâtrer avec poisson cru, sashimis (impec’ sériole, bar et daurade ce soir-là) et mafflu sushi de maquereau (80 grammes à vue de nez). Puis, pas moins de 15 kushiage, délicieuses, plutôt légères et servies brûlantes : aubergine, poulet sauce miso-yuzu, bœuf haché, Saint-Jacques, canard, œuf de caille, courgette… À assaisonner de sauce tonkatsu (une Worcestershire à la nipponne) ou de quelques gouttes de citron vert. Avant de faire sauter le dernier bouton avec des nouilles fines inaniwa à tremper dans une sauce soja-vinaigre de riz, puis un dessert étonnant servi dans une verrine, à base de gelée de pamplemousse coiffée d’une autre gelée de sirop d’érable.  On éponge le tout avec une Asahi bien fraîche (6 € les 25 cl), de l’umeshu (8 € le verre), un verre de saké floral Dewazakura junmaï ginjo (13 € les 8 cl) ou un High Ball (eau gazeuse et whisky Yamazaki à 10 €)… Et shu au lit ! Chez Time Out, tous les é
  • Crêperie
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 2 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Little Breizh
Little Breizh
Pour qui ? Un touriste en extase devant ze crêpe !Galette culte ? La Say Cheese (9,90 €), garnie de chèvre chaud, de pommes cuites, de noix et de miel, juste équilibre entre sucré et salé, avec un léger parfum de romarin. Malgré son emplacement, en plein milieu d'une rue touristique, Little Breizh promet une expérience différente. Des crêpes à jeu de mots (la Sea Chic, la Say Cheese) et des ingrédients de qualité. Après plusieurs tentatives de réservation (personne au téléphone), on se déplace directement. La cahute est bien ouverte. Cuisine ouverte, drapeau breton et vieilles poutres en bois : comme à Plouezoch' ! En arrivant assez tôt, on a une table (gaffe : la petite salle se remplit vite). Parfaitement cuites, les noix de Saint-Jacques de la Coquine Saint-Jacques (13 €) reposent sur un lit de fondue de poireaux, pimpées d’une sauce soubise (oignons à la crème). La Say Cheese (9,90 €), garnie de chèvre chaud, de pommes cuites, de noix et de miel, trouve le juste équilibre entre sucré et salé, avec un léger parfum de romarin. La galette elle-même est savoureuse et croustillante, quoique pas tout à fait au même niveau que celle du Breizh Café. Côté sucré, on explose le calorimètre avec la Teddy Breizh (10,90 €) : deux crêpes sous une montagne de sauce chocolat, de caramel au beurre salé, de poudre de spéculoos... Le tout pimpé à grand renfort d'oursons en guimauve, de chantilly et de glace vanille ! Bon à savoir : si aucune des neuf spécialités proposées ne vous tente, vous
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  • Japonais
  • Odéon
  • prix 2 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Déjà plus de quarante ans que l’on découpe des sushis couture dans ce sushiya de poche de la rue des Ciseaux ! Si bien que l’on y croise, entre vieilles poutres en bois patiné et paravents ascendants ryokan, un savant mélange d’habitués en solo et de têtes poivre et sel venues initier leur descendance aux plaisirs nippons, après avoir salué le chef non sans fierté. Ce dernier, épaulé d’une armada de bandanas, fait défiler depuis son nano-comptoir ce que la mer a de meilleur à offrir. Pour nous l’autre midi, un peu à l’étroit sur un comptoir manifestement pensé pour rentabiliser l’un des meilleurs rapports prix/plaisir de la capitale (25 € le menu midi), une salade de chair de crabe et rondelles de concombre servie généreusement mais malheureusement noyée dans le vinaigre de riz, avant des sashimirobolants : thon rouge d’une fraîcheur remarquable, daurade texturée, saumon et délicat tartare de maquereau au gingembre, avant un bon mochi au thé vert. Autres options, pas testées mais lorgnées chez les voisins : un carpaccio de barbue dopé à la sauce ponzu, et quelques chirashis à faire glisser avec une bière Kirin (9 € la pinte) ou du Calpico – boisson japonaise populaire à base d’eau de ferments lactiques (5 € la bouteille). Si Tsukizi la joue classique avec une sélection réduite de poissons – loin des 450 espèces de l’ancien marché Tsukiji de Tokyo –, force est de constater qu’à ce prix-là, tous les coups de baguette sont permis. Chez Time Out, tous les établissements sont test
  • Bistrot
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 2 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Mabillon
Le Mabillon
Pour qui ? Les Parisiens pressés et les touristes sans idées (ou l’inverse)Plat culte ? Le saint-félicien de Marie-Anne Cantin, la planche de charcuterie signée Maison Conquet, ou la ventrèche de thon du célèbre épicier Da Rosa, toastée sur pain poilâne  Depuis 1969, cet établissement aux airs de brasserie moderne, idéalement situé à l’angle du boulevard Saint-Germain et de la rue de Buci, répond à toutes les envies pourvu qu’elles soient classiques… 22 heures sur 24 ! De fait, il fait bon s’affaler sur les confortables banquettes en cuir au coin du feu, ou profiter de la terrasse XL du petit matin à l’aube. Le champ des possibles s’annonce ainsi infini entre petit-déjeuner improvisé, brunch en trois services (œufs bio, thé Mariage Frères, beurre d’Isigny…) ou même after entre fêtards assoiffés. A l’heure de l’apéro ? Des produits joliment sourcés à se partager : saint-félicien de la fromagère-star Marie-Anne Cantin (affiné comme il faut), planche de charcut’ signée Maison Conquet, fameuse boucherie aveyronnaise, ou trop bonne ventrèche de thon de José Da Rosa… Qui glissent tout seul sur un verre de rouge, un jus de fruits frais pressé, un St-Germain spritz ou un white Negroni (gin Beefeater, Lillet, Suze, zeste de pamplemousse). 
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  • Café-restaurant
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 4 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Pour qui ? Longtemps le QG des artistes et intellectuels de la rive gauche, le Flore continue d'attirer quelques célébrités, qui partagent l'endroit avec les bourgeois du quartier et des touristes qui n'en croient pas leurs yeux lorsqu’arrive l'addition !Boire quoi ? Un chocolat chaud à l'anciennePour une expérience plus authentique, préférez la salle Art déco à la terrasse, et commandez un chocolat chaud à l'ancienne ou un plat à la carte, en évitant les croques et les omelettes qui n'ont rien d'extraordinaire. Et surtout rappelez-vous qu'ici vous ne payez ni la qualité des produits ni l'amabilité du service, mais la légende ! Alors, vous ne serez pas trop déçus.
  • Chinois
  • Quartier latin
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Mirama
Mirama
Pour qui ? Les Parisiens désespérés qui cherchent un bon resto à Saint Michel.Le plat culte ? Sans hésiter, le canard laqué. Improviser un repas à Saint-Michel peut être aussi risqué que chercher un cadeau de Noël le 24 décembre au matin. Soit la panique, le désespoir pour finir par quelque chose de pas très bon et trop cher. Alors évidemment, lorsqu'on tient une bonne adresse depuis des années, on ne la lâche pas. Devanture blanche où sont accrochés des canards laqués à la peau parfaitement dorée et croustillante, salle sans prétention, serveur sporadiquement sympathique : on vient surtout pour la bonne cuisine chinoise dans cette institution de quartier qu’est le Mirama. En bons habitués (ou psychopathes-monomaniaques) on ne lit plus la grande carte et on choisit la même chose depuis 10 ans : à savoir une soupe de raviolis de crevettes au bouillon parfumé et aux raviolis dodus – tout simplement la meilleure de Paris –, un canard laqué (dont on suçote le dernier os jusqu’au bout) et des vermicelles à la Singapour épicés. Le tout copieux, frais et à des prix (certes plus élevés que dans une cantine de Belleville) mais tout à fait corrects.

Musée & Galeries à Saint-Michel / Saint-Germain-des-Prés

  • Art
  • Saint-Germain-des-Prés
En 1947, l’ancienne muse d’Aristide Maillol, Dina Vierny ouvre sa galerie, sur les conseils d’un certain Matisse. Toujours en activité dans son écrin d’origine signé Auguste Perret, sa galerie s’impose tranquillement comme la doyenne du quartier de Saint-Germain-des-Prés. Spécialisée dans l’art moderne, Dina Vierny a toujours pris des risques et s’est rapidement démarquée par son grand éclectisme. École de Paris, peinture naïve ou non-conformisme russe, pas question pour cette grande esthète de faire d’autres choix que ceux du cœur. Aujourd’hui gérée par ses petits-fils, Pierre et Alexandre Lorquin (également à la tête de Pal Project), la galerie représente, bien sûr, la succession d’Aristide Maillol, mais aussi (acquise plus récemment), celle de Michel Haas ou de Robert Couturier.
  • Musées
  • Spécialisés
  • Saint-Germain-des-Prés
En 1857, Eugène Delacroix quitte le quartier de la Nouvelle Athènes pour investir ces appartements proches de l’église Saint-Sulpice, dont il est chargé de peindre l’une des chapelles. Réveillé tous les matins, écrit-il, par « le soleil le plus gracieux » posé devant sa fenêtre, il passe les six dernières années de sa vie à cette adresse « décidément charmante ». La demeure et son atelier, planqué dans le jardinet de la propriété, abritent aujourd’hui un musée intimiste dédié à la vie et à l’œuvre du peintre romantique. La collection recèle environ 1 200 œuvres, présentées à tour de rôle dans le musée. S'y côtoient des petites toiles, comme la Madeleine au désert et Roméo et Juliette au tombeau des Capulet, des études, des pastels et des lithographies, ainsi que les trois esquisses des fresques que Delacroix réalisa à Valmont en 1834. On y découvre aussi une palette et une poignée d’objets amassés par le maître de l’orientalisme lors de son voyage au Maroc en 1832 : un sabre, une sacoche à pistolets, des gargoulettes… Quelques œuvres de ses maîtres, de ses disciples et de ses amis viennent compléter l’ensemble. En parallèle de la collection permanente, le musée présente des expos temporaires thématiques et est investi à l'occasion d'événements comme le festival Photo Saint-Germain ou la Nuit des musées.
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  • Art
  • Saint-Germain-des-Prés
C’est un des spots incontournables des passionnés de design. Depuis 1999, la galerie Alexandre Guillemain est un peu la pionnière des galeries d’art déco et accueille le haut du panier entre ses murs. Spécialisée dans le mobilier américain du XXe siècle, le luminaire français et italien des années 1950-1970 et la céramique française des années 1950-1960, la galerie a exposé et vendu les plus grands blazes du siècle dernier. Frank Lloyd Wright, Pierre Paulin, Gio Ponti ou George Nakashima, tous ont eu droit à leur expo monographique. La galerie Alexandre Guillemain propose également des expositions thématiques dans lesquelles elle rassemble des pièces d’exception de créateurs divers. Une institution. 
  • Shopping
  • Librairies
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 3 sur 4
Comme dans une banque, il faut sonner à l’entrée pour pouvoir rentrer. Et pour cause : la librairie Abbaye-Pinault – rien à voir avec la célèbre famille de business men français cependant – recèle de nombreux trésors qui, depuis sa fondation en 1917, ont suscité bien des convoitises. En février 2007, la boutique a d’ailleurs fait l’objet d’un cambriolage dont le préjudice s’élevait à plus 70 000 €. Dans les vitrines, ce ne sont pourtant pas des parures de saphirs et des cascades de diamants qui s’exposent, ce sont des livres. Mais quels livres ! Montesquieu, Montaigne, Molière, La Fontaine… Les plus grands écrivains de France et de Navarre occupent, dans leur chasuble finement reliée, des étagères à faire pâlir d’envie les bibliophiles avertis. Du beau monde devant et derrière le comptoir  Dans une ambiance chaude et intimiste, autour d’une table en chêne verni tel un îlot de bois massif, les lecteurs de toutes plumes peuvent admirer des ouvrages classiques du XIVe au XXIe siècle, des documents anciens ou des manuscrits originaux aux tranches dorées, magnifiquement ouvragées. Pour quelques centaines d’euros, on peut également s’accorder une page de l’Histoire au travers des correspondances, de notes, de dessins et d’autres autographes rédigés par des artistes de renom (Colette, Zola, Cocteau et Baudelaire pour ne citer qu’eux), qui se laissent effeuiller avec émotion. Et si nos finances ne permettent pas cet écart caméral, on peut toujours jeter son dévolu sur des encriers, d
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  • Art
  • Saint-Germain-des-Prés
Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois
Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois
Des expressions conceptuelles, pimentées, la plupart du temps, d’un soupçon de subversion et d’une pincée de star system : voilà où se situe, à peu de choses près, la galerie de Georges-Philippe et Nathalie Vallois. En témoigne la brochette d’illustres iconoclastes qu’ils défendent, comme le provocateur américain Paul McCarthy ou le Britannique Keith Tyson, dont les extravagances post-YBA (Young British Artists) ont été récompensées d’un prix Turner en 2002. Côté français, la « nouvelle génération » des trente/quarante ans est dignement représentée par Alain Bublex, Gilles Barbier ou Winshluss, tandis que des hommages sont ponctuellement rendus aux dinosaures du nouveau réalisme (Arman, Martial Raysse, Yves Klein, César, Niki de Saint Phalle…). A signaler que le feu affichiste Jacques Villeglé était aussi soutenu par la galerie de manière permanente.
  • Art
  • Galeries d'art contemporain
  • Saint-Germain-des-Prés
Galerie Loevenbruck
Galerie Loevenbruck
Lorsqu’elle ouvre ses portes en 2001, la galerie Loevenbruck sème une bonne pincée d’humour sur Saint-Germain-des-Prés en exposant des artistes comme Virginie Barré, Philippe Mayaux, Bruno Peinado ou Olivier Blankaert, dont l’œuvre interroge l’art conceptuel avec dérision et légèreté. Depuis son déménagement en 2010, elle brille en outre par son nouvel espace de 130 m2, lumineux et épuré : de quoi mettre en valeur la jeune scène française que Loevenbruck défend depuis ses débuts, auprès de nombreux espoirs internationaux comme l’Autrichien Werner Reiterer ou l’Irlandaise Blaise Drummond. Une belle programmation épicée, toujours, de ce délicieux parfum d’ironie qui caractérise cette galerie pas vraiment comme les autres. Et fidèle aux grands rendez-vous annuels du marché de l'art parisien que sont la FIAC et Paris Photo.
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  • Art
  • Photographie
  • Saint-Germain-des-Prés
Discrète dans la rue de l’Abbaye, avec une façade kaki sans folies, la Galerie Folia parvient pourtant à se démarquer de l’abondante concurrence artistique qui s’offre dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés.  Ouverte en 2016 en lieu et place des anciens locaux de la coopérative Magnum Photos, la Galerie Folia déploie en effet une palette photographique des plus éclectiques. Dans ses albums : des grands noms de l’objectif, tels Henri Cartier-Bresson ou Daido Moriyama, mais aussi des talents contemporains et plus émergents, à l’image du photojournaliste Niels Ackermann. Issus de cultures et d’horizons divers, ces artistes se rejoignent néanmoins par le regard engagé que leurs travaux portent sur notre monde. Plus qu’un énième espace d’exposition, la Galerie Folia apparaît également comme un point de convergence des intelligences avec sa bibliothèque proposant un vaste choix de beaux livres, d’essais et d’œuvres en lien avec les arts visuels. Et puisque la rencontre des mondes littéraires et esthétiques constitue le principe même de sa démarche, la Galerie Folia organise régulièrement des conférences et des tables rondes entre artistes, auteurs, philosophes et visiteurs avides de connaissances. Afin d’aborder l’image par une approche vivante et loin des clichés habituels.
  • Art
  • Galeries d'art contemporain
  • Saint-Germain-des-Prés
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Loft du 34
Loft du 34
Le Loft du 34, c'est la mort des "white cubes". Cet espace atypique, situé en plein coeur de Saint Germain des Prés, au fond d'une cour pavée de la rue du Dragon, ressemble en effet plus à un appartement qu'à une galerie d'art. La cuisine américaine, ouverte sur les tableaux des meilleurs street-artistes accrochés en ces lieux, témoigne d'ailleurs du passé immobilier de l'endroit.Ayant conservé le charme de ses murs en pierres et de ses poutres apparentes, le Loft du 34 a donc la chaleur d'un chez-soi plus que d'une salle d'exposition aseptisée. Une ambiance accueillante et conviviale que renforcent les oeuvres colorées que l'on peut y admirer, de même que le sourire de ses propriétaires. Sans oublier, cerise sur le gâteau, que le Loft du 34 est couplé avec un appartement (au 3e étage) où les plus grands virtuoses de la scène urbaine (Astro, Dacruz, Marko93...) s'en donnent à coeur joie sur les murs, le sol, et même le plafond !
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  • Art
  • Saint-Germain-des-Prés
Avec à sa tête le galeriste Charles-Wesley Hourdé et la consultante en arts visuels Clémence Houdart, la réputation de 31 PROJECT n’est plus à faire. Sa ligne ? Exposer aussi bien des créateurs issus des scènes africaines de l’art contemporain que des objets plus anciens du continent. Si le spot était jusqu’alors alangui au 31 rue de Seine, c’est quelques enjambées plus loin, au numéro 41, que l’on pourra bientôt découvrir son nouvel espace baptisé les Verrières. Rendez-vous le 9 février pour le vernissage de deux expos : un group show avec l’ensemble des artistes de la galerie et une sélection de sculptures anciennes provenant d’Afrique et d’Océanie présentes dans la collection de Charles-Wesley Hourdé. Et pour plus de lieux où voir de l'art africain à Paris, c'est par ici !  
  • Art
  • Saint-Germain-des-Prés
Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts (Ensba)
Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts (Ensba)
Depuis 1806, l’école d’arts plastiques la plus réputée de la capitale réside dans les vestiges du couvent des Petits-Augustins. À ce dernier, dont la construction avait été commanditée par la reine Margot au début du XVIIe siècle, se sont ajoutés d’autres bâtiments plus récents comme l’Hôtel de Chimay (XVIIIe) et des extensions provenant de châteaux Français. L’ensemble abrite d’abord un musée de monuments français avant de se convertir en école d’art. Aujourd’hui, en plus de leur vocation d'enseignement, les Beaux-Arts de Paris accueillent régulièrement des expositions qui, tout naturellement, présentent souvent les travaux de leurs étudiants ou d'anciens élèves, parmi lesquels on compte Delacroix, Degas, César ou Géricault.

Bars à Saint-Michel / Saint-Germain-des-Prés

  • Bars à cocktails
  • Odéon
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Ce passage historique débouchant sur le boulevard Saint Germain et la statue de Danton, avec ses pavés chenus, sa largeur médiévale et ses terrasses à loupiotes, ressemble plus à un décor de comédie romantique américaine qu’à une vraie rue parisienne. Mais avouons que l’idée d’aller boire un cocktail dans ce cadre à la limite du toc a le bon goût de l’inédit. Le bar Grouvie se cache sous les combles de la Brasserie des Prés, dernière adresse en date de la Nouvelle Garde (brasserie Bellanger…). La salle tout en longueur, tons rouges et poutres centenaires en jette sérieusement dans le genre bonbonnière instagrammable. Le Dorénavant Studio, saupoudrant drapés, boules à facettes et vinyles, a bien bossé et l’adresse attire déjà une faune aussi bien coiffée qu’anglophone. Jennifer Le Nechet (ex-Mino) s’est chargée d’une carte de liquides recherchée avec une douzaine de recettes pop aux saveurs savantes comme ce Bowie, cocktail ample et addictif qui mélange rhum, liqueur de coing, jus de poire, sirop de châtaigne et tonka. Le Night Fever (banyuls, blanche d’armagnac, shrub de betterave, liqueur Amour Matador) se montre plus tellurique et subtil que son nom disco le suggère. Même la courte offre sans alcool assure. Pour les petites faims, il est possible de faire monter des assiettes de la brasserie : bonnes croquettes de pied de porc ; tranches de comté… Le Grouvie s’occupe aussi des zygomatiques avec un comedy club les mardis et un bingo dominical. Est-ce qu’on ne tiendrait pas l
  • Bars à cocktails
  • Saint-Michel
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Dans la série "les Parisiens réinvestissent les épicentres à touristes", après Montmartre et Chez Eugène, voilà le quartier Saint-André-des-Arts et le bar à cocktails de l'hôtel Dame des Arts. Pour échapper aux mauvais paninis, aux bières surtarifées et aux quarterons de Britanniques en ayant abusé, passez donc d’un air décidé la porte de ce chic hôtel sorti de terre en 2023. On pourrait rester dans son patio néo-Art déco dessiné par Raphaël Navot, avec plancher en bois noirci à la flamme, tubes de chêne lambrissant les murs et banquettes en velours bleu nuit. Mais non, le Parisien hautain sait prendre de la hauteur. Direction donc l’ascenseur et le 5e étage pour un des rooftops les plus zinzins de la rive gauche (et sur le podium si on considère toute la ville). Quelle vue démente ! Là, Notre-Dame à un jet de mégot ; de l’autre côté, la tour Eiffel qui se glisse entre le clocher de Saint-Germain et le dôme des Invalides, le tout sur un océan de toits bien entretenus (c’est le 6e, bébé). Vous n’avez jamais utilisé le réglage panoramique de votre téléphone ? C’est le moment ! Quand vous vous êtes assez enivré de la vue, passez aux cocktails avec une courte carte de trois propositions avec alcool et autant sans. On opte d’abord pour un Uno Mas (18 €), plaisante variante de la Tommy’s Margarita avec tequila, sirop d’agave et cardamome agrémentée de sel et d’une feuille de sauge. Le Shakerato des Arts (16 €), petite bombe rafraîchissante qui mêle Select, citron et fleur d’oranger
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  • Bars à cocktails
  • Saint-Michel
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Castor Club
Castor Club
Avec sa devanture tout en bois, le Castor Club hésite entre le relais de trappeurs et la cabane à sucre, perdu en plein quartier Saint-Michel, sur cette rive gauche si peu prodigue en bars à cocktails de qualité. L’intérieur crépusculaire et cosy (murs boisés, comptoir sombre bordé de velours, castor empaillé) rassure le visiteur : nous voilà plutôt dans une ode à Twin Peaks que dans un hommage à Jeremiah Johnson. Ici, pas de vin, pas de bière ni même de grignotage de cow-boy : Thomas Codsi, le taulier, délivre des cocktails pour amateurs érudits, et basta. On se laisse tout d’abord tenter par un Corazon de Alcachofa (15 €), à base de mezcal, Cynar, dry vermouth, Chartreuse jaune, pedro-ximénez – le tout vieilli en fût. L’ensemble est puissant et sec avec une discrète complexité oxydative. Une réussite bien équilibrée. Changement d’ambiance avec The Walking Rodent (15 €), assemblage de rhums, agrémenté de cognac, absinthe, citron vert, sirop poivron rouge-pamplemousse-vanille. Et dans la famille Tiki, on finit avec le Zombie, drink trompeur, dont l’alcool se dissimule – derrière un poivron très présent –, mais le résultat est plaisamment zombifiant. Parfait pour descendre, façon Thriller, au sous-sol profiter de l’autorisation de nuit des week-ends. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !  
  • Bars à cocktails
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
L’argent ne fait pas le bonheur, il fait monter les bars en hauteur. Ce pourrait être la nouvelle devise de Franck Audoux qui, en ayant vendu la marque Cravan à Moët Hennessy, a pu offrir à Paris son plus grand bar à cocktails. Le Cravan, deuxième du nom, se déploie dans un immeuble entier, quatre étages, quatre ambiances et trois comptoirs à un jet de mocassin à glands de l’église Saint-Germain-des-Prés. Dingue. La finance n’étant plus l’ennemi, Franck Audoux, désormais DA de la marque Cravan, et le designer Ramy Fischler ont pu aller à fond sur l’idée, très dadaïste (ou debordienne), du spectacle du décor comme décor. Dès l’entrée, dans la reproduction (en moins mignonne) du Cravan Art nouveau du 16e arrondissement, le plafond de verre s’arrête à un mètre des murs ; de même dans l’escalier du XVIIe siècle, l’envers des cloisons reste en bois brut. Une conception maline de la parenthèse et du contraste. On s’installe au 1er étage, au sein d’un cocon de chevrons chromés (évoquant le Drugstore Saint-Germain des 70’s) dans un joyeux brouhaha (la bibli du 2e et le bar du 3e sont beaucoup plus calmes) afin d’entamer d’exploration d’une carte replète :  22 cocktails dont quatre au champagne. Entame avec un brutaliste Royal Immortelle (27 € !) au Veuve Cliquot extra brut et fleur d’immortelle qui apporte une (très) subtile touche de curry à ce verre charpenté. Le Lady From Shanghai (gin à la pêche, thé au jasmin, citron vert) illustre très bien la géniale touche Audoux. Une infinie
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  • Bars à tapas
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Plus besoin de présenter Cyril Lignac, sa bouille enjouée, son accent du soleil et son CV long comme le bras de Rudy Gobert. Parmi ses plus franches réussites ? Sa triplette d’adresses qui enflamment la rue du Dragon, dont notre préférée, le Bar des Prés, ex-institut de bronzage devenu crépusculaire comptoir d’inspi nippone à la sauce Lignac. La déco chicos signée Studio KO invente l’izakaya de luxe avec ses tables marbrées, ses luminaires en osier et ses banquettes à motifs paon, tandis que la cuisine envoie blockbusters du chef et tueries japonisantes. L’autre soir, flottant dans une faune BCBG ascendant Rolex sur fond de muzak gentiment électro, on cale nos coudes sur le bar pour commander au staff avenant LE gimmick Lignac : sa craquante et fine galette de chair de tourteau et avocat, génialement parfumée au curry Madras (28 €), suivie d’un assortiment de six sushis chèrement facturés (38 €) mais parfaitement fondants et exécutés, entre otoro (ventrèche de thon gras), anguille laquée et Saint-Jacques. On enchaîne avec des moins convaincants california de crevettes croustillantes, sésame wasabi et mayonnaise thaïe (28 €). Avant de ne laisser aucune chance à des oursins marinés au tosazu (vinaigre de riz à la bonite fumée), cébette et citron vert, génial plat méconnu de la préfecture de Kōchi (au sud du pays). On fait passer tout ça avec des cocktails plutôt bien troussés, comme ce doux et acidulé Tokyo Garden (gin, saké, yuzu, shiso, litchi) à 19 €. Fin de partie avec un s
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Cézanne, Picasso et Braque, alors étudiants des Beaux-Arts voisins, avaient leurs habitudes dans ce bar. Un siècle plus tard, Ernest Hemingway, Jim Morrison et Harrison Ford venaient soulever le coude ici-même. Aujourd’hui, la Palette est surtout fréquenté par la jeunesse BCBG très 6e, en mocassins, polo blanc et robe trapèze. Bienvenue à Saint-Germain-des-Prés. Le bar est désormais classé monument historique, grâce aux vestiges d'époque, surtout son bar et la salle du fond, qui ont conservé au mur les croûtes d’origine et des céramiques des années 1930. A l’extérieur, sa belle devanture à l’ancienne fleurie et sa terrasse ensoleillée sous la tonnelle sont particulièrement agréables pour prendre un verre, entre les galeries d’art de la rue de Seine. A l’heure de l’apéro, armez-vous de patience car la queue est longue pour obtenir une table à l’extérieur. Voir tous les bars de Paris : cliquez ici. Voici les 100 meilleurs bars de Paris sélectionnés par Time Out Paris - cliquez ici pour voir la liste complète.
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  • Quartier latin
  • prix 2 sur 4
Le Polly Maggoo est un bar à l’apparence charmante (façade recouverte de mosaïque très Art Nouveau) qui se déploie sur deux étages et se situe entre Saint-Michel et Notre-Dame. Doté d’une micro-terrasse sur un micro-trottoir, le bar vous propose un happy hour de 16h à 22h. Pendant cette longue plage horaire, coincés entre des touristes suédois et des étudiants sans le sous, vous pourrez vous abreuver de pintes ou de cocktails à 5 € dans la douce brise des gaz d’échappement. 'Qui êtes-vous, Polly Maggoo ?', c’est aussi le titre d’un film de 1966, tourné par William Klein (le fabuleux photographe, aussi réalisateur à ses heures) qui maltraitait, en pleine Nouvelle Vague, sur fond de défilés de mode, la société de l’image et de l’apparence. Comble du paradoxe (s’il s’agit d’une plaisanterie au 8e degré, alors bravo) ce bar diffuse en continu, sur d’immenses écrans LCD, la chaîne Fashion TV. Si monsieur Klein qui vit et travaille à Paris voit ça, il doit bien se marrer. Car même si le joli zinc en céramique éclatée fait penser à une création de Niki de Saint Phalle, rien d’autre, dans cette rue cernée de magasins de souvenirs et de vendeurs de roses insistants, n’envoie du rêve. Si vous n’êtes pas rebuté par les serveuses peu enclines à vous servir (et à vous sourire), vous pourrez alors vous y arrêter boire un After Sex, sorte de cocktail à base de gin, qui fait penser à une combinaison de bonbons à la fraise et de bonbons à la banane. C’est beau, la vie.
  • Bars à cocktails
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Après la Dame des Arts et son rooftop en métal précieux, Odéon – qui décidément s’encanaille – propose désormais un bar à saké clandé, caché dans une pâtisserie japonaise. C’est quoi la prochaine étape ? Des Barbour pas boutonnés jusqu’en haut ? Mais revenons à nos mochis. Le patron de chez Tomo, Romain Gaia, grand amateur d’alcools japonais, a décidé de leur accorder une place dans sa micro-adresse du 6e. Les vendredis et samedis soir, à partir de 18h30, le petit comptoir en bois se mue en bar caché. Et clairement, l’offre se montre plus vaste que la surface du lieu ne le laisse supposer. La carte propose une sélection de sakés (alcool de riz fermenté) et de shōchūs (alcool fermenté puis distillé) resserrée mais érudite. On se laisse tenter par une triplette de dégustation (10 €) allant du saké du plus frais et floral (tokubetsu junmai Jikon de Kiyashô Shuzô) au plus puissant (junmai Teiseihaku de Shichihonyari). Alors que les enceintes d’ordi – tous les Japonais ne sont pas audiophiles, OK ? – crachent de la pop nippone, le tour de l’archipel se poursuit avec la carte de neuf cocktails très orientée highball (un alcool et une eau gazeuse) et convaincante comme ce Golden Drop qui mixe shōchū de riz et ginger ale qui exotise les papilles. Il manque juste à ce lieu inclassable un éclairage plus tamisé et des petits trucs salés à grignoter pour en faire un izakaya 24 carats. Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'additio
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  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 2 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
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Le Bar du Marché
Le Bar du Marché
Le Bar du Marché (BDM pour les intimes) situé rue de Seine près de l’hôtel de Buci est l’un des spots préférés de la jeunesse bourgeoise et étudiante de Saint-Germain-des-Prés, mais aussi des touristes. Il faut dire qu’il colle bien aux airs « vieille France romantique » que le quartier se donne pour plaire aux visiteurs. Sa salle intérieure et sa devanture sont « typiques » certes, comme ses nappes à carreaux rouge et blanc, mais les serveurs habillés en gavroche et salopette, c’est un peu « too much ». Qu’importe, l’ambiance est sympathique, sa terrasse ensoleillée est agréable, et les prix sont raisonnables pour Saint-Germain. La bière est à 3 euros, le cocktail à 8 euros, et pour les petites faims les clubs sandwich à 5 euros. Pour quelques euros de plus, vous pouvez choisir un saucisses-frites-bière ou les tartines de fromage-vin rouge.
  • Cafés-concerts
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 2 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Descendre la rue Jacob, c’est comme remonter le temps. Dans cette petite rue historique occupée par des hôtels de luxe discrets et des librairies au charme d’antan, on trouve le Caveau des Légendes. Cette cachette discrète attire des invités prestigieux comme René Urtreger ou Peter King, qui représentent le jazz des années 1950 à nos jours. Une armure de chevalier vous accueille à la porte et déjà, on se sent emporté par la légende fantastique qui hante les lieux. En bas des escaliers, derrière la lourde porte en chêne, on arrive dans une taverne médiévale éclairée par les lustres en fer qui pendent du plafond voûté et des candélabres accrochés aux murs en pierre. On se croirait dans les douves d’un château. L’ambiance est parfaite pour les soirées voyance du mercredi. On frissonne alors dans un face-à-face avec les cartes de tarot de Marseille pour avoir un aperçu de son avenir. Un piano quart-de-queue qui se niche dans une alcôve est emprunté par les musiciens lors des soirées musicales ou cabaret. L’espace se prête également à des pièces de théâtre. N’hésitez pas à consulter leur programmation pour en savoir plus.

Shopping à Saint-Michel / Saint-Germain-des-Prés

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  • Saint-Germain-des-Prés
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Les Deux Magots, le Café de Flore, la Brasserie Lipp… Avec des voisins aux historiques aussi encombrants, l’Ecume des Pages devait trouver son créneau. Ce sera les horaires à rallonge ! Lancée au début des années 1980, cette librairie – rachetée par Bolloré à l’été 2023 mais bénéficiant d’une charte d’indépendance qu’on n’espère pas fictionnelle – est aujourd’hui le marque-page des lecteurs membres de la branche CGT Insomnie, les accueillant tous les soirs (sauf le dimanche) jusqu’à minuit.   Premier conseil de visite (éprouvé) : venir tard. Vous allez voir, l’ambiance y est un peu particulière, entre pas feutrés, regards en coin et bons conseils des libraires glissés à voix (presque) basse. Comme les horaires, le fonds, garni de plus de 40 000 ouvrages, amadoue le plus grand nombre, entre généralités et refs plus pointues. L’alcôve dédiée aux livres d’art est abondamment fournie, idem pour le rayon jeunesse. Il y a aussi de quoi faire côté littérature étrangère, en sciences humaines ou en poche tout au bout de l’échoppe. En passant à la douloureuse, vous tomberez sur un mur entier réservé aux volumes de la Pléiade. En parallèle des rencontres, des focus réguliers sur des auteurs et éditeurs animent les étals. Bref, une librairie à recommander… Mais pas trop fort, les voisins, vous savez comment ils sont.
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  • Librairies
  • Quartier latin
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Depuis 1951, Shakespeare & Company est un lieu de rencontres et d'échanges incontournable pour les amoureux de littérature anglo-saxonne. Quand George Whitman, décédé en 2011, propriétaire des lieux, collectionnait les livres en langue anglaise qu'il prêtait de temps en temps à ses amis, il ne se doutait pas que sa passion ferait de Shakespeare and Company la meilleure librairie parisienne pour lecteurs anglophones. Après avoir été un refuge pour les poètes de la Beat Generation – Allan Ginsberg ou William Burroughs y ont créché –, il serait aujourd’hui celui de la styliste Olympia Le-Tan, qui y trouve de l'inspiration pour ses minaudières, des boîtes en forme de livres faites main. Comme le souhaitait George Whitman, Shakespeare and Co a ouvert son café en octobre 2015, juste à côté de la librairie, avec l’ami ricain et serial restaurateur Marc Grossman. Sur l’ardoise : café filtré, chai latte et quelques solides, comme ces bagels tous veggies et mitonnés avec des ingrédients ultra-frais. Ultime bon plan : la librairie a mis en place un système d’abonnement annuel avec 12 livres choisis par les libraires, à recevoir pendant un an sans bouger le petit doigt.
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  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 3 sur 4
A peine a-t-on franchi la porte d’entrée de Buly que l’on se retrouve comme dépaysé. Avec son comptoir d’apothicaire en marbre et bois de noyer, et les symphonies romantiques qui émanent de ses enceintes, cette échoppe semble sortie tout droit d’une autre époque : le XIXe siècle. Même l’inscription sur la plaque vissée à l’entrée annonce la couleur : « En 1837, Honoré de Balzac s’inspira du parfumeur Jean Vincent Bully et de son officine pour son roman 'César Birotteau'. » Ambiance carte postale Si le livre n’est pas le plus connu de l’auteur (son personnage encore moins), c’est grâce à Arnaud Montebourg que Ramdane Touhami - pas gynécologue mais franchement adepte des grands écarts (deux marques de vêtements, un concept store, l’ex-Parfumerie Générale, la Cire Trudon…)- a trouvé les prémices de son dernier projet en s’inspirant du bonhomme. Exit un « l » pour l’esthétisme et place à la sainte trinité parfumer-hydrater-protéger dans une ambiance de carte postale.  Au menu, tous les condiments du cosmétique avec de drôles de noms désuets : « Eau de la belle haleine » (29 €) et « opiat dentaire » (20 €) pour la bouche ; « eau superfine » (35 €) et « pommade virginale » (40 €) pour le visage ; « huile antique » (38 €) et « pommade pogonotomienne » (29 €) pour le corps… Ca fleure bon la lavande, la rose et la qualité au naturel, sans conservateur. Cocorico : tout est made in France sauf les huiles sur les étagères, ici et là, qui proviennent, elles, de tous les recoins de la Terr
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  • Parfumeries
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 3 sur 4
Le Labo
Le Labo
Imaginé par Edouard Roschi et Fabrice Penot en 2006, Le Labo s’inscrit dans un désir d’expertise et d’exclusivité, dans une volonté de proposer des parfums frais, unisexes, complexes et faits main. Si on compte quatre boutiques parisiennes, la marque ne recense que vingt-deux boutiques dans le monde et une quarantaine de corners. Le Labo a fait du chemin depuis son entrée chez Colette. « Nous travaillons sans stock, explique Agatha, responsable des boutiques parisiennes. Pour garder un maximum de fraîcheur, les parfums sont mis en flacon sur place devant les clients. » Un processus expliqué avec pédagogie, fiole à la main. « Les clients ont parfois une idée erronée des senteurs qu’ils aiment parce qu’elles sont associées à des parfums qu’ils portent ou qu’ils apprécient. » L’orgue à parfums situé derrière le comptoir devrait étouffer quelques idées reçues sur le patchouli, la bergamote ou le vétiver. Flacon minute Ce n’est qu’après avoir sélectionné la fragrance de votre choix parmi les quinze propositions (de la plus légère Ambrette 9 à la plus puissante Patchouli 24), que le technicien procède au mélange d’alcool, d’eau et d’huiles dans le coin labo. Le cœur du parfum – les huiles maturées – est conçu au préalable par un nez (Annick Menardo, Maurice Roucel, Daphné Bugey…) et ensuite élaboré par des laborantins. Le numéro accolé au nom correspond au nombre d’ingrédients qui composent le parfum et le rendent si complexe, 31 pour la Rose, 17 pour le Jasmin. Une quinzaine d’uni
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  • Librairies
  • Saint-Michel
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Un Regard Moderne
Un Regard Moderne
Vous vous rappelez des géniales idées de rangement de livres de Gaston Lagaffe ? Eh bien le Regard Moderne, c'est pareil... en mieux. Des piles de bouquins hautes de plusieurs mètres, des étagères inaccessibles cachées derrière des colonnes et des colonnes de papiers, des couloirs où l'on ne peut passer qu'en rentrant le ventre, qu'en y progressant lentement de peur de faire bouger un livre qui ferait s'écrouler tout ce précaire édifice. C'est Jacques Noël qui a imaginé cet endroit, avant de laisser à sa mort son successeur prendre l'échelle pour ranger immuablement ces précieux volumes, qu'il s'agisse de beaux ouvrages sur Duchamp, des fascicules immenses de Blanquet et de United Dead Artists, des recueils de poésie surréaliste, des romans beat en VO et autres trucs SM bizarres. Libraire depuis les années 1960, longtemps aux Yeux fertiles à quelques mètres de là, Jacques a ouvert ce magma d'encre et de papier en 1991, entretenant l'héritage de la Beat Generation : on ne dirait pas aujourd'hui, en regardant les luxueux hôtels pour touristes qui encadrent l'angle de la rue Saint-André-des-Arts, mais c'est bien ici qu'échouèrent Ginsberg, Burroughs & Co, il y a plusieurs décennies de cela. Vous l'aurez compris, Un Regard Moderne, dont le nom évoque évidemment le supplément de Libé que pilotaient les graphistes de Bazooka à la fin des années 1970, ne propose pas que du neuf. Ici, il y a absolument tout : de la musique à la BD, des brochures autoproduites aux petits romans érotiq
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  • Librairies
  • Saint-Germain-des-Prés
Dire que La Hune est une institution de Saint-Germain-des-Prés est un euphémisme ! Installée depuis 1949 dans le quartier le plus bohème de Paname, cette librairie-galerie a connu une multitude de vies. En 2015, elle a troqué son look vieillot pour une enveloppe ultra-contemporaine en s’associant à YellowKorner avant d’être ravagée par les flammes seulement deux années plus tard. Souvent ébranlée, la librairie ne rompt pas et campe fièrement rue de l’Abbaye – depuis sa réouverture de 2018 –, proposant une sélection de livres de photos et d'œuvres d’art. Le parti pris ? Inviter un seul éditeur par an, pour promettre aux clients un ensemble d'ouvrages introuvables sur Amazon. Honnêtement, le rachat par YellowKorner a fait flipper tous les habitués, mais l’identité de La Hune est si forte qu’elle n’a que faire de son nouveau proprio.  On y achète quoi ? Un portrait de Jeff Koons par Bruno Mouron et Pascal Rostain, des coffrets limités livres/photos et des photos de Melody Gardot.
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  • Art, artisanat et loisirs
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 1 sur 4
Cartes d'Art
Cartes d'Art
La rue du dragon couve jalousement quelques petits trésors : la galerie du Loft du 34, le restaurant Aux Prés et le bar Le Dragon. Mais aussi Cartes d'Art. Une séduisante créature aux écailles de papier qui, une fois le badaud curieux attrapé dans ses serres colorées, le retient prisonnier de son envie de tout acheter. Un lieu à mettre dans ses petits papiers L'envoûtement commence par les carnets de voyage et les cahiers de brouillon aux pages enluminées puis se poursuit avec les goodies à l'effigie de Paris. Magnets en forme de plateau de charcuterie bien de chez nous, porte-photo tour Eiffel, tote bag animalier... Une aubaine pour les touristes avisés souhaitant ramener un souvenir insolite de leur virée dans la Ville Lumière. Mais si les Parisiens pur jus ne se sentiront pas concernés, ils succomberont très vite aux autres charmes de la boutique. Car la bête regorge de trouvailles : taille-crayons mappemonde touchant au cœur les nostalgiques de l'époque primaire, broches en tissu pour moins de 10 €, stylos fantaisie à 1, 2 ou 3 € et stabilos/flacons de vernis fluo raviront les amoureux de plaisirs futiles mais délicieusement nécessaires. Notamment ceux dont l'argent de poche fuit les leurs en fin de mois. Quant aux cartophiles plus sérieux, qui ne se laissent pas si facilement attendrir par des confettis en carton ou des kits à cupcakes, ils auront ici trouvé ce qui se rapproche le plus du paradis. Pour preuve : une variété de cartes postales originales, artistiques ou si
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  • Librairies
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 3 sur 4
Comme dans une banque, il faut sonner à l’entrée pour pouvoir rentrer. Et pour cause : la librairie Abbaye-Pinault – rien à voir avec la célèbre famille de business men français cependant – recèle de nombreux trésors qui, depuis sa fondation en 1917, ont suscité bien des convoitises. En février 2007, la boutique a d’ailleurs fait l’objet d’un cambriolage dont le préjudice s’élevait à plus 70 000 €. Dans les vitrines, ce ne sont pourtant pas des parures de saphirs et des cascades de diamants qui s’exposent, ce sont des livres. Mais quels livres ! Montesquieu, Montaigne, Molière, La Fontaine… Les plus grands écrivains de France et de Navarre occupent, dans leur chasuble finement reliée, des étagères à faire pâlir d’envie les bibliophiles avertis. Du beau monde devant et derrière le comptoir  Dans une ambiance chaude et intimiste, autour d’une table en chêne verni tel un îlot de bois massif, les lecteurs de toutes plumes peuvent admirer des ouvrages classiques du XIVe au XXIe siècle, des documents anciens ou des manuscrits originaux aux tranches dorées, magnifiquement ouvragées. Pour quelques centaines d’euros, on peut également s’accorder une page de l’Histoire au travers des correspondances, de notes, de dessins et d’autres autographes rédigés par des artistes de renom (Colette, Zola, Cocteau et Baudelaire pour ne citer qu’eux), qui se laissent effeuiller avec émotion. Et si nos finances ne permettent pas cet écart caméral, on peut toujours jeter son dévolu sur des encriers, d
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  • Décoration d'intérieur
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 3 sur 4
C’est un lieu qui n’a jamais cessé d’aimanter les amoureux de déco. Ici, depuis plus de vingt-cinq ans, une pléiade d’objets sont exposés avec chic et élégance, et redonnent du piment à votre logement aussi fade qu’un bouillon de légumes sans sel. Caravane, créateur d’intérieur solidement installé dans quatre adresses parisiennes, propose tous les condiments pour embellir notre maison. Et plutôt que de visiter le sacro-saint magasin du Marais, on a traversé la Seine pour squatter le temps d’une après-midi l’appartement-boutique rive gauche, ouvert en 2013. Et autant dire qu’en pénétrant l’immense espace de 170 m2, on se sent comme un Sim qui voit sa jauge de bien-être exploser. Du canapé en lin sauvage hyper confortable (3 450 €) aux assiettes creuses fleuries fabriquées artisanalement au Portugal (18 €), en passant par le très gracieux lit Pacha (1 500 €), les choix sont nombreux et les faux-pas presque inexistants. Vu notre budget, on se contentera des bougies parfumées présentées dans un caillot en coton (50 €) et des coussins de nuque et leurs imprimés géométriques (50 €), qui épousent parfaitement la forme de notre tête. A la fin de la visite, on se sent bien comme après avoir plongé dans un bain de poésie. Surtout, on sort de là avec une certitude : plus de deux décennies après sa création, et tel l’hydre de Lerne, la griffe Caravane continue encore et toujours son renouvellement permanent. Et ça ne semble pas prêt de s’arrêter.
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  • Boutiques
  • Saint-Germain-des-Prés
  • prix 3 sur 4
Elle a refleuri au printemps dernier, quittant le boulevard Arago pour la rue Grégoire-de-Tours, à Saint-Germain-des-Prés. Elle, ce n’est pas la rose du Petit Prince mais presque : c’est la boutique entièrement dédiée à cet emblématique personnage de la littérature jeunesse. A sa tête : Thomas Rivière, arrière-petit-neveu d’Antoine de Saint-Exupéry, l’auteur de ce roman initiatique bourré de poésie et de sublimes préceptes philosophiques. Et on peut dire qu’en déplaçant ce Petit Prince Store dans l’un des quartiers les plus touristiques de Paris, l’homme de lettres (et d’affaires) a flairé le bon filon. Traduit dans plus de 260 langues, 'Le Petit Prince' compte en effet plusieurs centaines de millions de lecteurs à travers le monde, et donc autant d’acheteurs potentiels. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un œil au rayon librairie, outrageusement garni par l’ouvrage édité dans tous les dialectes ou presque. Mais les produits dérivés du Petit Prince ne s’arrêtent pas aux bouquins et aux pop-up books. Stylos, carnets (de 7 à 17 €), boules à neige (26,90 €), mugs (12,50 €), peluches… et même bodys pour bébé ! Il n’y a pas de limites au mercantilisme fait sur le dos du juvénile héros de Saint-Ex. Lui qui dénonçait pourtant le matérialisme exacerbé de notre société avec cette citation magistrale : « L’essentiel est invisible pour les yeux. » Comble de l’ironie, la phrase figure écrite en gros et gras sur le mur du magasin. Pour ce qui est de la cohérence, on repassera… Et ce
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