Bronco

Arrivés avant le coup de feu, dans une salle aussi belle que vide (mais qui n’allait – au grand dam de nos tympans – pas tarder à se bonder), nous prenons place dans un petit coin planqué à l’ombre du zinc, bien parés à ausculter dans le détail cette carte aux intonations nord-américaines.  

Résultats des courses : un burger, bon mais pas extraordinaire. Et au tarif un peu scandaleux : 11 euros pour le burger seul, c’est à dire sans fromage (ajoutez 1 euro si vous voulez tâter un peu de cheddar) et sans bacon (là aussi 1 euro, en supplément). On a connu mieux, ou moins cher, ou plus original. Heureusement, le grilled cheese vient sauver l’honneur, avec un beau pain de campagne, du fromage qui déborde de partout (compris dans les 9 euros du prix, cette fois-ci) et un charmant gaspacho à la tomate.

Par contre, vous vouliez des frites, une petite salade ou des onion rings pour accompagner vos plats ? Là aussi, il faudra les commander en supplément (4 euros). Ca commence à faire beaucoup. On aimerait se consoler avec les desserts, malheureusement le monde afflue et le service voit rouge. Cachés dans un angle discret de la salle, nous passons à la trappe. Dommage.

Pour résumer, il y a pas mal de bons et de mauvais points. Avant de revenir se faire une opinion plus arrêtée, on laissera peut-être à Bronco le temps de se rôder et d’ajuster un peu sa carte. Mais une chose est sûre, la prochaine fois, c’est aux croquettes de mac & cheese que l’on s’attaquera.