Pour qui ? Les mordus de poulet, dinde et autres pintades. Un déjeuner en famille ou un dîner romantique
Plat culte ? La cannette de 100 jours de la Dombes, pochée au bouillon, puis rôtie entière
Après une balade dans le Paris bucolique (Montmartre), entrez dans l’antre du poulet rôti ! Un lieu élégant et apaisant, cornaqué par Antoine Westermann, toque trois étoiles jadis aux manettes du Buerehiesel (Strasbourg), et ex-patron et chef de Drouant (le resto des Goncourt, revendu depuis).
L'aile ou la cuisse ? Ici, amis avivores, vous n'aurez que de la came de première bourre. La star c'était la Gauloise Blanche de Bresse (167 €), à partager avec 4-5 convives. Mais sur les conseils d’un maître d’hôtel très à l’écoute, on se laisse tenter pour la pintade Nubienne de la Drôme (139 €) servie avec son jus, ses frites maison (certes bonnes mais trop salées), des macaronis gratinés au fromage (régressifs à souhait) et une salade verte (parfaitement assaisonnée). Pour faire glisser tout ça, rien de tel qu'un côte du Rhône Vieilles Vignes 2015 du Domaine de Grangeneuve, joli vin aux arômes de fruits murs et aux tanins veloutés.
Pour terminer en beauté, sublime brioche caramélisée, marmelade d'orange et amandes grillées (13 €). Si les appétits sont mis à rude épreuve, le service est clair dès le début : ici pas de gâchis, les volailles sont servies entières et si vous ne les finissez pas, vous repartez avec ! Bel esprit !