Pour qui ? Un.e bobo branché.e vintage 50/60's
Boire quoi ? Un verre de malbec argentin
Avec sa décoration extérieure très années 1960, faite de pans de couleurs franches agencées tel un Mondrian, la parure du Floréal rappelle le mois du même nom dans le calendrier républicain. Néanmoins, s’il est un moment opportun pour profiter de ce café-restaurant plus encore qu’au printemps, c’est en plein cœur de l’hiver, alors que la neige tombe et que prendre un verre en extérieur devient un véritable calvaire. La double terrasse du Floréal, ensoleillée en journée et chauffée le soir, est le point de rendez-vous du quartier Goncourt. Car malgré le rythme du quartier, à peine moins soutenu que celui du proche Belleville, l’excellente isolation sonore saura vous faire oublier le bruit et la tempête qui sévit dehors.
Mais n'allez pas croire qu'en été le Floréal est à éviter. Au contraire, le retour des beaux jours est l'occasion d'aller déguster un plateau de fruits de mer rafraîchissant ou une succulente salade Cobb (14 €), savant mélange de poulet, de pomme, de noix, d’avocat, de bleu d’Auvergne et de bacon bien grillé. Une très bonne alternative à l’indémodable Caesar, également proposée. Si votre appétit n’est que léger, n’hésitez pas à craquer pour l’assiette de gnocchis (8 €) ou les beignets de calamar (8,5 €) pour rassasier une petite faim à petit prix.La carte des vins, elle, est assez succincte. Le verre de Malbec argentin (5 €) nous a convaincu, avec cette pointe d’âpreté caractéristique, sans pour autant nous subjuguer. Idem pour le service, bon sans pour autant mériter des louanges. Malgré cela, le Floréal reste un abri contre les éléments des plus appréciables, alliant petit coin de parapluie et petit coin de paradis.