Big Fernand

Ce petit atelier qui revisite les burgers de nos cousins yankees à la mode française.

Bartholomé, Alphonse, Philibert, Victor, et même Tata Fernande. Que du beau monde sur la carte et aucun moyen d’avoir le mal du pays. Toutes les régions sont là, coincées entre deux délicieux buns au sésame fournis par le voisin boulanger : la fourme d’Ambert, la tomme de Savoie, la Charolaise, la Blonde d’Aquitaine, le Saint-Nectaire...

Si la carte propose cinq choix de burgers bien ficelés, il est également possible de composer le sien, au gré des ingrédients proposés. Bœuf, poulet, agneau ou veau pour la viande, fromages, légumes grillés, poitrine fumée, sauces, herbes et épices. Il suffit donc de faire son choix au comptoir et de déguerpir avec son petit plateau pour trouver une place, à condition d’avoir de la chance, ou de prendre à emporter. Tout est impeccable, frites comprises (prononcez « fernandines »). Le concept se décline jusqu’aux boissons – soda artisanal ou limonade bio – et aux desserts, traditionnels et plutôt réussis.

Et puisqu'en plus le service, en moustache et chemise à carreaux, est rapide et sympathique, on comprend très bien comment Big Fernand a pu gagner aussi rapidement le peloton de tête des burgers parisiens. Seul bémol, le prix – environ 15 euros sans le dessert –, justifié, certes, par la qualité des produits mais un peu élevé pour un fast-food, même soigné, surtout quand les portions sont loin du gargantuesque.

Le petit frère version hot-dog, par ici

 

Ce restaurant fait partie de notre dossier des "50 plats qui font Paris" : Voir le dossier complet