Dixième Degré

C’est un dimanche que l’on décide de s’arrêter ici, attirés par cette terrasse beaucoup trop mignonne, dans cette rue beaucoup trop mignonne, sous un ciel beaucoup trop mignon. On est rue Sainte-Marthe au Dixième Degré, à table contre une façade colorée. Au milieu des plantes, une odeur de vacances flotte dans l’air. On va pousser la chose en commandant un mojito (7 €), accompagné d’un guacamole maison (6,50 €). Une blague du patron plus tard, nous voilà en train de déguster le parfait apéro, préparé avec soin et des produits frais. Et le rhum, ça creuse : on enchaine avec le Méga Burger au reblochon. Là encore, c’est bon. Une cuisson un poil trop forcée, mais qui ne gâche en rien notre plat. En accompagnement, des petites pommes de terre rissolées, impeccables. Le patron revient à la charge avec un pot de purée de piment maison, très certainement faite pour les initiés à la cuisine épicée. Que les âmes sensibles s'abstiennent, donc... Ou qu'ils se taisent à jamais. Heureusement, le tartare de thon albacore donne un coup de frais sur nos papilles enflammées. On finit par un digestif artisanal à la cerise, gentiment offert par la maison. Du début à la fin, du personnel à la clientèle : la bonne humeur a fusé. Le Dixième Degré peut facilement se targuer d'être l’un des endroits les plus agréables et dépaysants de la ville. La prochaine fois, on viendra goûter leurs tapas, il paraît qu’elles sont excellentes.