Ici, tout est immense. Les couloirs de la Rue musicale, la hauteur des plafonds, les verrières, les murs courbés qui lui donnent une allure de “ville onirique” toujours en mouvement. Y a pas à dire, Christian de Portzamparc a fait du beau boulot sur ce projet qui lui a valu un prix Pritzker, le Nobel des architectes. Terminée en 1995, la Cité de la Musique a rejoint le pôle musical de la porte de Pantin, juste en face du Conservatoire national supérieur de musique et de danse.
La Cité de la Musique aujourd’hui
Elle est ensuite intégrée administrativement à la Philharmonie lors de son inauguration en 2015, élargissant le playground de l’Ensemble intercontemporain, fondé par Pierre Boulez en 1976, qui y est accueilli en résidence. Ses musiciens se partagent les salles de l’ensemble avec ceux de l’Orchestre de France. La Cité de la Musique en possède deux principales : la “salle des concerts” (on ne peut pas faire plus sobre), modulable de 600 à 1 600 places, qui accueille orchestres magistraux et autres musiciens de classe internationale, essentiellement dans le registre symphonique, mais avec une belle amplitude temporelle, de Mozart à Philip Glass en passant par le baroque ; et l’amphithéâtre de 250 places pour les concerts de chambre. Sans oublier le musée de la Musique qui déploie ses centaines d’instruments parfois étonnants sur ses plus de 6 000 m2.
Côté billetterie
Les concerts à la Cité de la Musique coûtent généralement entre 25 et 40 euros, sachant que certaines performances sont gratuites, comme celles des lauréats du conservatoire. Des places sont disponibles à 8 ou 10 euros pour les moins de 28 ans. Et les concerts pour jeune public tournent autour de 12-15 euros.