16 avril 1981. Art Blakey & The Jazz Messengers inaugurent une salle rue des Petites-Ecuries. Le New Morning est né et continuera à vivre pendant des décennies, rythmé par les plus grands noms de la scène world, jazz, reggae, soul, funk… Moderne et éclectique, la programmation du New Morning met un point d’honneur à se renouveler, sans pour autant mettre de côté les papes de la Great Black Music. Stan Getz, Chet Baker, Dizzy Gillespie, Miles Davis, Archie Shepp, Steve Coleman, Erik Truffaz, Roy Ayers, George Clinton, Manu Dibango, Prince, Chucho Valdés et Omar Sosa… La liste des légendes qui sont venues jouer est interminable.
Un lieu jamais avare de fusion
Aujourd’hui, du haut de ses plus de 40 berges, avec son histoire et son acoustique inégalables, le lieu attire de nouvelles têtes, réussissant sa mue avec de nouveaux styles comme le hip-hop ou les musiques électroniques. Ce qui signifie que, sur scène, vous pouvez croiser le contrebassiste israélien Avishai Cohen ou les Touaregs de Tamikrest mais aussi la division saxo, que ce soit la nouvelle tête anglaise Camille Georgia ou le vieux loup de Chicago Steve Coleman. Le New Morning est un temple musical comme il en existe peu à Paris, et les pèlerinages réguliers sont hautement recommandés.
Côté billetterie
Si la prog est très éclectique, tant en termes de genres que de générations, les tarifs restent assez homogènes avec un palier d’entrée débutant à un peu moins de 20 €, et un plafond haut ne dépassant (sauf exception) jamais les 35 €.