Créateurs

Difficile de ne pas laisser traîner un œil – même distrait – sur cette vitrine qui propose de savantes alchimies vestimentaires. Dans le rôle de la bonne fée, Patricia, la maîtresse des lieux, concocte des silhouettes en un tournemain, de l’escarpin à la veste en passant par la pochette. Du pratique, du chic, de l’inattendu… Après des années passées dans le stylisme, elle se décide à ouvrir sa boutique où se côtoient une quinzaine de créateurs européens. Et chaque saison, de nouvelles griffes font leur apparition. L’élégance danoise, le grain de folie espagnol, la fantaisie anglaise… Lire la suite

C'est dans un atelier situé sur les hauteurs de Belleville que Delphine Dunoyer (alias Aconit Napel) et Céline Saby décident un jour de 2005 d’installer leurs créations. Aussitôt rejointes par Caroline Halusias et Séverine Balanqueux (Titlee), le quatuor invente Beau Travail, un vaste et lumineux terrain de jeu pour exposer leur savoir-faire : bijoux finement dorés, lampes sérigraphiées, badges insolites, sacs… Un espace de vente, d’exposition et de rencontres aussi charmant que convivial. Une délicate lampe en série limitée (68€) ou de drôles de pochettes en forme de bouche (28€)? Les deux peut-être ! Lire la suite

Zazoubara, c’est Graziella (Zazou) et Bara (pour Barbara). Les deux amies ont unis leurs talents de dénicheuses pour partager leurs découvertes : des jouets, de la déco, des vêtements, des bijoux, des meubles vintage, des… tas de jolies choses traquées à travers le monde au gré de leurs voyages. Pièces uniques ou mini-séries, exotisme et éclectisme sont au rendez-vous. Elles ont installé leur univers poétique dans les anciennes archives de la Société générale. Un large espace où se côtoie une bonne cinquantaine de marques de créateurs (Céline Saby, Donna Wilson, Karine Lémery, etc.). Lire la suite

Bipède à poils, passez votre chemin : Paperdolls est une boutique de filles. Une vraie. De celle qui fait rimer pendentifs en forme d’oiseau, pochettes irisées et escarpins délicats. Une maison de poupée à la devanture bleu ciel, située aux pieds de Montmartre et ouverte depuis janvier 2011. Découpée comme un appartement (salle à manger, dressing, salle de bain, salon), et aménagée avec soin par la décoratrice de cinéma Anaïs van den Bussche, l’antre de la Britannique Candy Miller n’a rien d’ordinaire. Ici, on paye accoudé à une cuisinière à gaz, on décroche les bijoux de patères-robinets et on essaye ses chaussures dans une baignoire transformée en canapé liberty. Lire la suite

Un nom qui rappelle les heures les plus extravagantes de Pigalle mais qui cache en réalité une boutique à la sobriété toute scandinave : bienvenue chez Cancan. Ouverte au cœur de SoPi depuis mars 2009, cette enclave hype accueille sur ses cintres un choix de créateurs du monde entier, et souvent en exclusivité. Carin Wester, Raphaëlle H’Limi, Stine Goya… Des robes en soie avec empiècements transparents  (299€), des manteaux droits bicolores (459€), des robes structurées en toile épaisse rayée (299€) ou encore des chemises imprimées avec ouvertures aux épaules et pointes métal au col (115€)… Lire la suite

Attenante à son atelier, la boutique d'Anne Willi est un lieu calme et agréable où l'on prend le temps de choisir LE vêtement qui épousera le mieux nos courbes et notre personnalité. Lignes épurées et féminines, matières fluides et couleurs sobres caractérisent les collections de la maîtresse de maison. La créatrice, qui a lancé sa boutique en 1998, trouve son inspiration dans les expositions d'art, en particulier l'art contemporain, et dans ses origines suisses. Pour la collection printemps/été 2012, c'est aussi la série ‘Mad Men’ et ses tenues ultra féminines issues de la mode des 50's et 60's qui l'a influencée. Lire la suite

Des coupes parfaites, un style à la fois décalé et urbain, des matières impeccables, des imprimés ethniques ou fantaisistes, et des prix qui, s’ils sont loin d’être bons marchés, n’atteignent pas pour autant les sommets d’arrogance que certaines marques se permettent d’afficher sur leurs étiquettes… Vous l’aurez compris, si l’auteur de ces lignes pouvait se le permettre, son placard serait entièrement signé Sessun. La créatrice, Emma François, se destinait à devenir archéologue, et puis au détour d’un voyage en Amérique du Sud, il y a 15 ans, elle se découvre une autre vocation, change de chemin. Lire la suite

Pantheone est l'une de ces marques qui se jouent des codes masculins du streetwear pour créer une ligne de vêtements féminins sexy, prismatique, graphique et colorée. Des vêtements dans lesquels on se sent autant à l'aise que dans un jogging sans ressembler à un bibendum Michelin ! Nili la chanteuse de Lilly Wood and the Prick, l'artiste rap française BAMS ou encore Olivia la chanteuse de The Dø sont des égéries de la marque, à l'image des nanas bien dans leurs baskets qui s'approprient des codes masculins pour revendiquer leur féminité. Lire la suire

On entre chez “Les Fées de Bengale” comme dans une cage circulaire renfermant des matières et des styles d’une infinie pureté. Le plaisir des yeux est relayé par le toucher des tissus nobles, sortis des ateliers disséminés de par le monde de cette marque non seulement éthique, mais carrément éco-responsable. Transparentes à dessein sur le traçage des articles des boutiques jusqu’aux petites mains qui les ont confectionnés, ainsi que sur les qualités des textiles employés (alpaga et coton Pima du Pérou, tissu Khadi traditionnel indien, maille portugaise, dentelles françaises, cuirs italiens...), ces bonnes fées fabriquent du beau et le font bien. Lire la suite

Des murs immaculés au milieu desquels trois pétillantes trentenaires proposent toute l’étendue de leur fantaisie. Bienvenue chez Hazar and Co ! Cette boutique, c’est d’abord l’idée d’Anne-Cécile. La créatrice avait envie de partager son univers ethnique et poétique. Son créneau : bijoux et accessoires. Bagues, colliers, bracelets, serre-tête – et bien plus encore – qu’elle mélange savamment au cuir, au textile ou au papier. Tout cela côtoie les matières nobles et les coupes confortables de la griffe Ekicé, derrière laquelle se cache Cécile. Un style résolument tourné vers le Japon. Lire la suite