En sortant de chez Music Please, on se dit que oui, c’est ça, on devrait aller chez son disquaire comme on va chez un pote, tailler le bout de gras, écouter de la musique, détailler la déco et ramener un souvenir ou pas. Comme le veut le poncif, on passerait des heures à discuter avec Slimène, à refaire le monde (de la musique mais pas que). Sauf que voilà, ne le répétez pas à mon boss mais là j’y ai vraiment passé des heures.
Depuis 2005, Music Please et son patron ont en effet eu le temps de se faire une (bonne) réputation dans le quartier, en témoigne le nombre de personnes passant juste dire bonjour – eh oui, il y avait déjà un disquaire dans le coin avant Ground Zero ! Aussi accueillante que bien achalandée, la boutique a tout pour plaire : du rock psyché au hip-hop old school, il y en a pour tous les palais dans des saveurs de qualité, en occase comme en neuf. La sélection reflète ainsi les goûts de son propriétaire, avec un souci constant, au-delà des styles, pour les albums bien faits et au format vinyle bien sûr. Ajoutez à ça des prix tout à fait raisonnables (« ici c’est pas une galerie d’art ») et vous tenez une adresse de choix pour venir vous faire plaisir avec quelques billets de 10.
Et si vous ne vous êtes toujours pas décidé à lâcher le CD et autres formats compressés, pas de panique : Music Please vend du matériel hifi et en répare. Bref, un vrai disquaire de quartier, à l’ancienne, où la passion s’entend au quotidien.