Rococo, rétro ou neuf : Odetta vogue sur une sélection vintage et pointue de pièces griffées. Vintage oui, mais qui ne se limite pas aux années 1950. Car ici, à chacun son portant, de la haute couture relevée de robes longues Léonard ou de chemisiers en soie Azzaro jusqu’au rétro plus ou moins abordable (APC).
Et pour les petits portemonnaies, vous pourrez dégoter des vêtements un brin plus « casual » (compte tenu du reste) ; de la blouse Isabel Marant, du structuré Balenciaga, des pièces Acne aux couleurs sombres ou encore les fameuses robes Chloé en mousseline. Un vestiaire raffiné, ni guindé ni trop restrictif en matière de style. Côté accessoires, Charles Estevez mise sur le triangle d’or : pas de besace en cuir synthétique ici mais l’inépuisable et indémodable Flap Bag noir. Et si ce n’est pas Chanel, ce sera Dior ou Hermès, excusez du peu.
Même ambiance « avenue Montaigne » pour la joaillerie : messieurs Hermès, Yves Saint Laurent et Lanvin se partagent ainsi un comptoir où la mise minimum est de 120 €. A vos pieds, sur un carrelage vétuste mais coquet, des ballerines ou escarpins neufs ou d’occasion, le tout bien aligné : Jimmy Choo, Louboutin, Lanvin… de 160 à 350 €. Ne restez pas la tête vissée sur vos semelles rouges, le maître des lieux s’adonne avec créativité et passion à dénicher des luminaires et du mobilier datant des années 1950 à 70. Charlotte Perriand, Eames ou encore Pierre Paulin, viennent ainsi pimenter la quête de la garde-robe parfaite.
Derrière la sobriété de sa devanture blanche, Odetta réussit à nous faire revivre les podiums brillants des années 1970, mais à des prix plutôt élevés. Pour preuve, cette petite robe pastel Chanel en coton agréable disponible pour la modique somme de 400 €. Le monogramme a un prix. Inutile de se mettre son banquier à dos, Odetta signe aussi une très belle collection de chaussures (camarguaises à mini-talons ou nu-pieds en cuir) à moins de 200 €. Pas tout à fait gratuit, mais beaucoup moins crispant.