Les meilleures pochettes d'albums français dossier Fusion rock progressif

Les 70 meilleures pochettes d'albums français

En pop et en rock

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Brigitte Fontaine • Brigitte Fontaine est... (1968)

Pourquoi : Pochette surchargée digne des illustrations des albums de Zappa signées Cal Schenken ou Dave McMacken, dessin fou entre collage cubiste et l'enfer vu par Jérôme Bosch, voici l'un des premiers jalons de la pochette où le visage de l'artiste s'efface derrière l'œuvre du dessinateur Maurice Tapiero, auteur de pochettes de disques... pour enfants.

Magma • 1001° Centigrades (1971)

Pourquoi : Magma, c'est bien entendu un groupe légendaire, mais c'est aussi une esthétique très particulière, parfois polémique. Avec son logo dessiné par la sœur du bassiste Laurent Thibault, le groupe marquait tout de suite son identité à part dans le paysage rock. Un symbole qui évoque autant une griffe qu'un soleil, qui illumine ici un volcan en fusion.
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Zoo • Hard Times, Good Times (1972)

Pourquoi : Jolie pochette presque monty-pythonesque pour ce groupe de hard rock français qui accompagna Léo Ferré le temps de quelques chansons. Zoo fait partie des premiers groupes de rock français à rivaliser avec les Anglo-Saxons, dans une veine heavy et psychédélique à la fois.

Ange • Le Cimetière des Arlequins (1973)

Pourquoi : Groupe culte du progressif à la française, lorgnant vers les Britanniques Genesis ou Jethro Tull, Ange a toujours soigné le graphisme de ces pochettes. Ici, il s'agit d'une peinture de Jacques Wyrs, artiste d'origine russe, extraite de la série Monuments Stellaires.
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Les Variations • Take It Or Leave It (1973)

Pourquoi : On croirait voir le grand condor des Cités d'Or, mais non, voici les Variations, l'un des meilleurs groupes de blues-rock français. Enregistré dans les studios de Stax à Memphis (oui, oui), le disque n'a pas seulement une chouette pochette, mais aussi de chouettes chansons.

Nino Ferrer • Nino and Radiah (1974)

Pourquoi : Radiah Frye, mère de Mia, langoureusement collée à Nino Ferrer, habillé en dandy des campagnes, face à un bosquet, c'est une image qui marque. Scène superbement champêtre pour un disque qui l'est tout autant, porté par "Le Sud", pure merveille accompagnée de pépites méconnues.
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Heldon • 6 / Interface (1977)

Pourquoi : Groupe de rock électronique et de musique industrielle emmené par le guitariste Richard Pinhas, Heldon est une référence en la matière. Marqué par la philosophie et la science-fiction, le groupe présente souvent des pochettes qui interloquent et s'accordent avec la radicalité de sa musique, laquelle n'a (presque) pas pris une ride.

Gérard Manset • 2870 (1978)

Pourquoi : Parce qu'un tel classement sans Gérard Manset dedans n'est pas digne d'exister. Parce que ce disque est l'un des meilleurs du chanteur, expérimental et rock comme seul un Français pouvait le réaliser. Parce que la pochette, sans être géniale, reste énigmatique et qu'il faut retirer trois couches avant de découvrir le vinyle à l'intérieur.
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Nino Ferrer • Blanat (1979)

Pourquoi : Encore Nino, un habitué des pochettes originales, qui nous présente son château de Blanat surplombé d'un tableau peint de la main de l'artiste. Magnifique image qui orne un disque parfait, comme presque tout ce que Nino Ferrer produit entre 1971 et 1979.

Rockets • π 3,14 (1981)

Pourquoi : La french touch avec vingt ans, au moins, d'avance. Voici les Rockets, groupe de space-rock aux touches électroniques, avec vocoder, synthés et costumes d'extra-terrestres, dont la musique kitsch resplendit par moments grandioses. La pochette est typique de cette imagerie fantastico-futuriste, qui fait florès à l'époque.
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