Point de grêve à l'horizon, la 69e édition du festival d'Avignon semble au bout d'une semaine se porter comme un charme. Ruelles bondées, intermittents costumés, affiches accrochées : pas un seul nuage dans un ciel où le soleil règne en maître. Ici, dans le Vaucluse, on rase les murs, on squatte l'ombre, on se promène avec son brumisateur greffé au poignet. Point d'averses prévues les prochains jours, les spectacles à ciel ouvert devraient se dérouler comme prévu. Bonne nouvelle pour les festivaliers venus en masse fêter le spectacle vivant. Qui a dit que le théâtre était mort ?
Une année érotique (69 oblige) qui dans le IN accueille pas moins de trois Shakespeare (c'est dans les vieux pots...), du Alain Badiou, l'incroyable danse tellurique de Hofesh Shechter et le jeune prodige Benjamin Porée.
Récit de nos aventures avignonnaises, entre canicule et cigales.