Feux de Bengale sur les bouteilles, danseuses, performers, cracheuses de feu, faux ongles et tenues légères, le Bounce porte bien son nom. Et il en faut du cardio pour suivre les mix de ce temple du hip-hop et du R&B – option dancehall et afro. Dans ce club posé à deux brasses du Vieux Port, les bouteilles se dégainent à la minute et le vendredi, lors des soirées Freaky Friday, on ressort parfois aussi épuisé que Lindsay Lohan après une saison à Mykonos.
Le Parisien Arthur Chaps vient de temps en temps colorer la programmation d’une touche shatta dancehall avec ses soirées Shatta Bounce, et le club dédie aussi des nuits aux genres afros. Le samedi, on retrouve la soirée Supreme Saturday menée par l’un des piliers de la maison DJ Soon, un vétéran du scratch marseillais qui fait bouncer à coups de tubes hip-hop l’impressionnante voûte et ce gros logo B comme bling. On ne va pas se mentir, une fois dedans, on se prête vite au jeu de s'imaginer, le temps d'une nuit, comme la star d'un clip de R&B.