Avec ses colonnes de pierre, son plafond de 8 mètres de haut et ses alcôves, le Cabaret Aléatoire a clairement un bon look de cathédrale électronique. Tel un bunker creusé sous l’immense Friche la Belle de Mai, c’est le genre d’endroit où l’on vient s’oublier jusqu'aux premières lueurs du soleil sur fond de gros son techno. Régal pour les oreilles (mais un peu trop fort au goût de certains), le Cab (pour les intimes) apporte un soin particulier à la scénographie et aux jeux de lumières entourant les artistes. Et si les stroboscopes ne suffisent pas, le club propose un fabuleux cookie au CBD – pas mal pour redescendre tout doux en fin de soirée.
Niveau programmation, le lieu explore tous les côtés de la scène électronique actuelle, de la house au hardcore en passant par la techno, avec quelques têtes d’affiche internationales (la DJ anglaise Rebekah en mai) mais surtout des artistes locaux et émergents. D’ailleurs, la page Insta prend le temps de nous présenter chacun des DJ invités.
Lieu inclusif, le club s'engage contre toutes les formes de discrimination et se veut un espace safe dans lequel toutes les identités de genre sont bienvenues. Et parce qu’il n'y a pas que la techno dans la vie, le Cab invite désormais toutes les cagoles à faire du bruit lors de la soirée Cagole Nomade, véritable institution féministe phocéenne. Et comme c’est aussi une salle de concert, on a pu y découvrir en avril la première édition du Fonky Festival de Mars, célébrant le rap 100 % marseillais. Un cabaret avec une prog aléatoire mais qui multiplie les chances de s’amuser !