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[title]À jamais le premier quartier du monde ! Le classement 2024 des quartiers les plus cools du monde (« cool neighbourhoods » en VO), concocté par Time Out grâce à l’expertise de ses rédactions présentes dans 59 pays, est tombé ce mercredi 25 septembre. Enfilez vos maillots de l’OM et préparez-vous à chanter la Marseillaise : cette année, le meilleur quartier du monde se trouve en terre phocéenne !
Après avoir comparé l’offre culturelle, les lieux où sortir, les bars, restos et l’atmosphère, la sélection s’est arrêtée sur Notre-Dame-du-Mont comme le meilleur quartier du monde. Rien que ça. Une reconnaissance méritée pour ce quartier adoré par toute l’équipe de Time Out Marseille (on y passe des heures et nos soirées !).
Ce qui a convaincu le panel de journalistes d’élire ce quartier aux ruelles graffées, coincé en embuscade entre la Plaine, Noailles et Castellane ? Assurément son versant multiculturel, arty, et cette concentration sans précédent de tables survoltées, d’épiceries chics ou solidaires, de galeries et de nouvelles adresses cachées derrière des camions-pizza. Quant à l'atmosphère, douce et joviale de retour de marché, elle est tout simplement unique au monde, entre nouvelles têtes fraîchement débarquées qui cultivent désormais leur hâle le long de la rue de Lodi, foule bigarrée de punks, de madones en boubous technicolor et de vieux loups de mer peu fâchés avec la 8-6. Allez, pour célébrer ça, on vous a mitonné un dossier en or massif avec les meilleures adresses du quartier.
La journée idéale
Après avoir étoffé sa brioche chez Pain Pan, boulangerie iconique du quartier à la devanture citron, on déambule dans les allées du marché jouxtant le métro avant de remonter en direction de l’adorable rue Fontange – non sans avoir jeté un œil à la galerie Charivari, où se cachent les trésors de la curatrice Muriel Feugère. En milieu de ruelle, on file s’asseoir en équilibre instable pour siffler une dose de caféine racée chez Razzia, voire dévorer un étonnant kebab de poulpe chez Caterine, avant d’aller feuilleter la sélection engagée de la librairie Histoire de l’Œil, rater son film au bar-cinéma la Baleine, pour mieux finir en terrasse de l’incontournable Café la Muse. Et lorsque la chaleur commence à décroître, on part dîner chez Livingston, avant de rouler vers les draps blancs du Mama Shelter.
Quand y aller ?
Un mot d’ordre : éviter la torpeur de l’été, au risque de se montrer aussi sexy qu’une huître chaude. À l’image de son art du contraste, le quartier se sillonne aux intersaisons, lorsque le printemps tire la bourre à l’hiver et que l’automne ferme les yeux des grandes vacances.