« Toma », c’est le prénom du patron, Thomas Estrader, trentenaire timide qui a traîné ses casseroles chez les barons parisiens de la gastronomie (le Pré Catelan, Guy Savoy, Eric Trochon) parti déployer ses ailes dans un bistrot spacieux haut de plafond entre les quartiers du Vieux-Port et de Préfecture.
Et on n’est pas loin de penser qu’on tient là notre nouvelle adresse chérie. Pour le service d’abord, amical mais très professionnel de Claude et Chloé, et puis pour les assiettes si intelligentes du boss des fourneaux. Coup de cœur ultime ? Les langues d’oiseau (des petites pâtes) plongées dans le bain d’une bisque de langoustine avec un tartare de langoustine au centre. Un doudou sophistiqué qu’on a failli redemander… au dessert ! Intelligence aussi avec cette semoule de chou-fleur mélangée à un crémeux de chou-fleur, de l’huile d’olive et du citron confit – le sain des sains !
Les séquences sucrées ne sont pas en reste, dosées avec justesse comme cette glace maison à la noisette dans une mousse au chocolat tiède. Pas de réservations ici, on vient quand on veut – et pour nous ce sera dès qu’on peut.