[title]
Les JO approchent, alors l’Olympiade culturelle s’échauffe de plus en plus intensément ! Versant artistique des Jeux, l'Olympiade essaime depuis près d’un an des événements artistico-sportifs dans tout Paris (et même dans toute la France). En ce mois d’avril, on a récolté nos plans favoris, entre danse nymphéatique, battle sous nef et expo à visiter en jogging.
Un spectacle de danse au milieu des Nymphéas
Œuvre marathon de Monet – il y a consacré les trente dernières années de sa vie –, Les Nymphéas vont aussi participer aux JO. Initié en 2018, le programme Danse dans les Nymphéas s’est maqué en ce premier semestre avec l’Olympiade culturelle, célébrant en grand les danses hip-hop avec l’introduction du breakdance aux Jeux. Et si Bintou Dembélé sera la star du mois de juin, en avril, honneur à la chorégraphe rennaise Linda Hayford et au chanteur Nosfell pour une création entre funk-style, popping et musique où les deux artistes chercheront à se mettre dans la peau de l’autre.
Quand ? lundi 22 avril 2024.
Où ? musée de l’Orangerie, jardin des Tuileries, Paris 1er.
Un battle de waacking sous la nef du musée d’Orsay
Dans la scène ballroom, les waackers sont ceux qui savent le mieux jouer des coudes. Caractérisée par un déploiement frénétique de mouvements de bras entrecoupés de poses sculpturales, la danse waack fera bientôt ses premiers pas au musée d’Orsay. Josepha Madoki, figure tutélaire du mouvement en France, y présentera une version courte de son dernier spectacle les 26 et 27 avril prochains, en featuring avec les statues de l’allée centrale du musée. En guise de bouquet final, un énorme battle de waacking aura lieu le dimanche 28 avril dans la salle des fêtes du musée. Haut les mains !
Quand ? du 26 au 28 avril 2024.
Où ? musée d’Orsay, Esplanade Valery Giscard d’Estaing, Paris 7e
Une expo consacrée au sportswear au Palais Galliera
De quelle façon le sport a-t-il influencé notre vestiaire, sans même qu’on s’en rende compte ? A travers plus de 200 pièces, Galliera questionne la place du vêtement dans l’activité physique, et en profite pour soulever tout un tas de questions sociales liées à la mode. Dans une scéno sobrissime et grâce à un ensemble de silhouettes et d’objets d’archives, l’expo nous rappelle que, si la garde-robe masculine n’a pas connu d’évolution incroyable, le corps des femmes a été tantôt soumis, tantôt libéré par le vêtement. Comment habiller une femme qui bouge ? En s’inspirant des mecs, pardi ! Fille, garçon, les vestiaires se confondent jusqu’à fusionner à partir des années 1990, quand les icônes du hip-hop, dont les clips cartonnent sur MTV, font adopter le streetwear à tous, sans distinction de genre. De la crinoline au Lacoste TN, il n’y a qu’un pas.
Quand ? jusqu’au 7 septembre 2025.
Où ? Palais Galliera, 10 avenue Pierre-Ier-de-Serbie, Paris 16e