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5 plans gratuits pour une nuit blanche à Pigalle

Oui, on peut encore s’enjailler jusqu’à point d’heure au pied de la Butte (et sans payer l’entrée). Suivez le guide !

Antoine Besse
Écrit par
Antoine Besse
Journallste
La nuit à Pigalle
© Sister Midnight
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« Paris se meurt, rendez-lui ses nuits blanches », se lamentait, en 1991, la Mano Negra. On rassure Manu Chao : non seulement Paris bouge encore après la tombée du jour – il suffit de voir la quantité de nouveaux clubs qui ouvrent –, mais, en plus, sortir ne coûte pas forcément un rein (il faudrait plutôt faire attention au foie). La preuve en cinq adresses de Pigalle où on ne va pas vous demander d’argent pour rentrer. Que cela ne vous empêche pas de soigner votre look et votre attitude afin de passer la porte !

Sister Midnight

Tous les samedis à 22 h, ce bar à cocktails, mini par la taille mais immense par la vibe, réussit le miracle d’accueillir un show de drag. Le 8 février, Laurage Mirage et Miss Renée vont pousser les murs et le volume de la sono pour leur show entre le comptoir laqué, les murs léopard et une choré travaillée. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, vous pouvez accompagner ce moment de grâce pop avec les superbes cocktails de Jen. Parfait pour commencer la nuit.

Sister Midnight
Sister Midnight

Où ? 4, rue Viollet-le-Duc, 9e

Pigalle Country Club

La nuit de Pigalle n’est pas morte, et le rock indé qui y régnait dans les années 90 non plus ! C’est en tout cas la ligne de ce Pigalle Country Club. Dans ce salon vermillon aux bouteilles servant de bougeoirs, pas de veste à franges ou de danse de garçon vacher, mais des guitares plutôt saturées, des rythmiques tambourinantes et des paroles idiotes délivrées jusqu’à 5 h par des sélectors affûtés. Comme ce samedi avec Luca Beux-Prere (exilé du Zéro Zéro).

la nuit à Pigalle
© Mary Cherry

Où ? 59, rue Jean-Baptiste-Pigalle, 9e

La Fête

Youssef Chraibi, Tom Guez et Dorion Fiszel, qui avaient déjà fait groover les foules à l’éphémère Bisou, ont transformé l’ex-Sub sur la place de Clichy. Le lieu est comme la foule qui l’habite : beau gosse. Avec arches de lumière, grand espace ponctué de poteaux rivetés et de boules à facettes, plafond à ampoules et son cristallin signé Meyer Sound. Pour danser sur les gentils mix (pas techno) des DJs invités (Ariel Wizman, Guido, Spéléo), un seul impératif : offrir un look gentiment décalé au gentil physio.

Place de Clichy, un nouveau club tout beau tourne le dos à la techno
© Antoine Besse

Où ? 3, place de Clichy, Paris 8e

Harmony

Arnaud Scotty a trois passions : l’insomnie, le rap des années 2000 et les cocktails. Il a réussi à les concentrer dans ce drôle de bar de nuit, ancien restaurant créole souterrain aux horaires de club (minuit-6 h). On y boit de chouettes cocktails et, en compagnie des bartenders du coin passant après leur service, on danse sur Rohff sans se poser de questions. Bricolo et rigolo.

Bar de nuit Pigalle
© Le Bunker / mariaxgalea

Où ?  61, rue Rodier, Paris 9e

Carmen

Installé dans les salons Second Empire – classés – de l’ancien hôtel particulier Halévy, où logea Bizet (d’où le nom), le Carmen réussit à garder sa ligne branchouille de club pour noctambules à la pointe depuis 2010. Exploit ! Attendez-vous à une porte aussi compliquée que le plafond à moulures est chargé. Mais une fois dedans, profitez d’un solide bar à gin, de la faune bien mise et d’une étonnante piste dans le sous-sol so 1970.

Carmen
© Carmen

Où ? 34, rue Duperré, Paris 9e

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