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La parenthèse olympique à peine refermée, les affaires roulantes parisiennes reviennent à fond la caisse. Ce lundi matin, au micro de RTL, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé que la vitesse du Périph’ serait, à partir du 1er octobre 2024, abaissée à 50 km/h – contre 70 aujourd’hui.
Cette mesure, censée réduire la pollution atmosphérique et sonore et dans la boîte à gants de la majorité depuis un an déjà, fait tiquer les différentes strates administratives de l’État. Le tout avec une question totémique : qui aura le dernier mot ?
Seul l’État peut changer le Code de la route
Si l’équipe municipale n’a cessé de rappeler son autorité sur cette décision, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, évoquait en mai « pouvoir imposer un certain nombre de prescriptions ». Et surtout, les ministres des Transports successifs (Clément Beaune puis Patrice Vergriete) ont toujours émis des réserves sur le projet, avec un atout maître dans leur manche : seul l’État peut changer le Code de la route et surtout régler les radars !
On ajoutera l’opposition de la droite municipale, qui n’a pas tardé à tacler, dans une publication sur X, une décision « décidée unilatéralement […], [qui] ne respecte aucune des préconisations préalables du rapport de la mission d’information sur le périphérique de 2019 auquel elle se réfère ! » Bref, quelque chose nous dit que la nouvelle règle a encore de quoi évoluer d’ici au 1er octobre.