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Le petit monde des aficionados des fontaines (ça doit bien exister ?) est en ébullition. Après 18 mois de relifting, la version 2023 de la fontaine Stravinsky, cette fabuleuse pièce d’eau arty usinée en 1983 par Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely juste en bas des tuyaux du Centre Pompidou, a été inaugurée ce mardi 7 novembre.
Bien sûr, ce qui nous intéresse le plus, et qui a fait la renommée de cette fontaine, ce sont les 16 sculptures réalisées par le mythique couple d’artistes, pensées en hommage au ballet Le Sacre du printemps du compositeur russe Igor Stravinsky. Bigarrés de couleurs pimpantes, les différentes structures, faites de résine et de métal, ont toutes été rénovées par des restaurateurs spécialisés dans les locaux du musée de l’Air et de l’Espace.
Pour ce coup de polish inédit, la mairie a pris soin de s’occuper du bassin de 580 mètres carrés, dont tous les éléments électriques, hydrauliques ainsi que les bordures en inox, ont été remis à neuf. Le système de récupération et de recyclage d’eau, en circuit fermé à 100 %, également rénové, permettra désormais de niveler les puissances des jets d’eau. De quoi patienter dans le plus grand des calmes en attendant votre tour à la BPI.
Quand ? à partir du 7 novembre 2023.
Où ? place Stravinsky, 2 rue Brisemiche, Paris 4e.
Et du côté du voisin du Centre Pompidou, ça dit quoi ?
Pour celles et ceux qui auraient passé les derniers mois dans un tunnel de conversation d’un ami saoul, le Centre Pompidou va connaître des prochaines années plus que mouvementées. Le plus grand musée d’art contemporain d’Europe s’apprête en effet à fermer ses portes pendant cinq ans, le temps de réaliser des travaux d’envergure. Extrêmement énergivore, le bâtiment signé Renzo Piano a besoin d’optimisation énergétique, d’un bon désamiantage des façades, d’une restauration des baies vitrées, de revoir ses normes incendie et ses accès pour les personnes à mobilité réduite. Pour les dates, la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak a confirmé que le Centre Pompidou fermerait ses guichets d’ici 2025 pour cinq ans de travaux. Le coût de ce projet pharaonique ? 262 millions d’euros, financés par le ministère de la Culture.