Actualités

Avec Notre été à La Commune, le centre dramatique entame un mois de festivités à Aubervilliers

Alix Leridon
Écrit par
Alix Leridon
Journaliste, Time Out Paris
© Villes des musiques du monde
© Villes des musiques du monde
Publicité

Dès ce week-end, et jusqu’au 23 juillet, Aubervilliers sera à la fête. Pendant un mois, la Commune, centre dramatique national installé en Seine-Saint-Denis, célèbre l’été avec un grand raout autour du spectacle vivant, à la croisée du théâtre de la danse et de la performance. Notre été à la Commune, c’est la promesse d’un festival dans l’air du temps et d’une grande bouffée d’air frais dans des lieux emblématiques et inusités d’Aubervilliers. 

A l’occasion du festival, les artistes sortiront ainsi du théâtre pour investir différents espaces, du Fort d’Aubervilliers à la ferme urbaine Zone sensible, qui a pour objectif secret de faire pousser de l’art au milieu des tomates. À l’affiche, de très grands noms de la danse contemporaine, de Maguy Marin à Jérôme Bel, mais aussi de jeunes amateurs du 93, qui viendront faire danser les squares et les écoles de la commune avec un spectacle alliant coupé-décalé, rap et trap. 

Côté théâtre, différents spectacles viendront interroger les fondements de la discipline, avec une pièce de Maxime Kurvers, artiste associé à La Commune, revenant sur les origines de la tragédie, et un spectacle de Däper Dutto rendant hommage au métier d’acteur. Après avoir joué les trouble-fêtes pendant près d’un an, rendant obligatoire la fermeture des lieux de culture, le coronavirus sera lui aussi de la partie, comme matière poétique du Laboratoire pour des Acteurs Nouveaux, troupe composite réunissant professionnels et apprentis du secteur à des ouvriers venus d’Afrique. A travers différents sketchs surréalistes et grotesques, les quinze acteurs de la troupe reviendront avec humour, et sans rancune, sur les situations absurdes causées par la crise sanitaire, des supermarchés dévalisés aux métros vidés. L’occasion de troquer, le temps d’un été, l’enfer de la pandémie contre la légèreté de la pantomime.

À la une

    Publicité