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Le festival célébrant les cultures afro-américaines revient ce week-end pour une quatrième édition. Présentation d’un rendez-vous qui réussit à mêler éclectisme et qualité avec autant de facilité que Mbappé refile des tours de reins aux défenseurs adverses.
2003, le documentaire Afro-Punk de James Spooner met en lumière l’activisme de la scène punk afro-américaine. Face au retentissement du docu, la première convention AFROPUNK est organisée à Brooklyn en 2005. Aujourd’hui incontournable, le rassemblement ne cesse de faire des adeptes, plus que jamais attirés par son esprit DIY-militant. Et il semblerait bien que l’édition parisienne, qui fêtera sa quatrième édition, suive ce glorieux chemin.
Car après avoir déjà invité des artistes tels que Keziah Jones, Lianne La Havas, Angel Haze ou encore Mos Def’, les organisateurs ont mis la barre encore plus haute ! Aux côtés de Maxwell, on retrouvera le guitar hero Gary Clark Jr. ou Damian ‘Jr Gong’ Marley, ultime fils du petit jeune qui popularisa le reggae dans les années 1970. On ira également voir la déjà prodigieuse artiste R’n’B SZA, récemment vue aux côtés de Kendrick Lamar et Travis Scott... Avant d’applaudir la Nigérianne Nneka et sa voix qui détendrait les muscles de main de Donald Trump. Et surtout, surtout, on se délectera de la performance de la révélation sud-africaine Nakhane, entre indie rock, harmonies vocales et beats électroniques.