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Comparées à Paris, Rome ou Le Caire, villes millénaires serties de mythes et légendes, certaines capitales semblent tout juste sorties de l'œuf. Ce qui leur vaut, à l’image de Tokyo, d’être les plus modernes qui soient. Et tout aussi fascinantes. Telle qu’on la connaît aujourd’hui, Tokyo n’a même pas 200 balais. Jusqu’en 1868, la capitale shogunale répond au nom d’Edo, modeste port de pêche en 1600, puis QG des samouraïs avant qu’elle ne commence à attirer des citadins. Ravagée par un énorme tremblement de terre en 1923, la ville de Tokyo était à peine née qu’elle devait déjà se réinventer. L’histoire de cette (re)naissance est racontée jusqu’au 1er février à la Maison de la culture du Japon à Paris, à travers l'exposition Tokyo, naissance d'une ville moderne.
Une ville Transformers
Composée autour d’une centaine d'œuvres (des estampes principalement) issues des collections du musée d’Edo-Tokyo, l’expo retrace l’histoire de cette ville-monde depuis le début du XXe siècle. Urbanisation éclair, agrandissements ininterrompus, nouvelles mœurs et modes de vie, la ville se prête à toutes les métamorphoses et mute chaque jour un peu plus. Si l’expo se concentre autour des décennies 1920 et 1930, dans un contexte de reconstruction accéléré suite au tremblement de terre, elle montre que sa capacité à se réinventer est loin de s’être épuisée. Une ville nouvelle à perpétuité ?
Où ? Maison de la culture du Japon à Paris, 101 bis, quai Jacques-Chirac, Paris 15e.
Quand ? jusqu’au 1er février 2025.
Combien ? 5 €.