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Ha les clichés sur le métro, on peut vous en citer à la pelle entre les retards obligatoires et la ligne 13 blindée. Mais là, c’est de clichés dans le métro dont il est question avec le retour du programme « RATP invite » qui met en valeur le boulot de photographes du monde entier. Nouvelle cuvée : à l’occasion des 20 ans de la Fondation Henri Cartier-Bresson, les usagers vont pouvoir zieuter jusqu’au 6 décembre le boulot de photographes ayant marqué les expos du musée parisien.
Et forcément, avec la Fondation Cartier-Bresson, le name dropping est ronflant. Au casting, on découvre le maestro Cartier-Bresson, celle qu’il a épousée, Martine Franck, particulièrement connue pour ses portraits, l’Anglais photographe du quotidien Martin Parr, l’Américaine aux clichés de la Grande Dépression Dorothea Lange, ou le coloriste William Eggleston.
Si cette expo underground se déploie dans 11 stations différentes (voir liste plus bas), le cœur de l’événement se trouve à la station Hôtel de Ville avec un cliché différent pour chaque année d’existence de la fondation. Attention, le petit métro va sortir !
Quand ? Jusqu’au 6 décembre 2023
Où ? Hôtel de Ville (Ligne 1) ; La Chapelle (2) ; Gare de Lyon (14) ; Madeleine (14) ; Pyramides (14) ; Nogent-sur-Marne (RER A) ; Bastille (1) ; Gare de Lyon (RER A) ; Châtelet - Les Halles (RER B) ; George V (1) ; Charles-de-Gaulle - Etoile (RER A).
En ce moment à la Fondation Henri Cartier-Bresson
Pétrie de clichés, la masculinité ne demande qu’à être déconstruite, afin d’en embrasser toutes les formes et manifestations. Et c’est parfaitement ce que s’attelle à faire Carolyn Drake, dans un ensemble de clichés présentés à la Fondation Henri Cartier-Bresson qui fait un immense pied de nez au male gaze et présente une vision sans artifice des corps masculins. On a déjà vu des mecs à poil dans les musées, mais ils correspondent presque à chaque fois aux canons antiques, abdos saillants et pénis discrets. Rien à voir avec les mille physiques capturés par Carolyn Drake – majoritairement des quinquagénaires ou plus. Etrangement, ces modèles nous dérangent parfois, eux qui sont pourtant bien plus proches de la réalité que l’idéal masculin qu’on nous matraque depuis des siècles.