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Si la musique électronique passera une partie de son été sous le périph, l'art squattera quant à lui les ponts parisiens. Jusqu’au 23 septembre, le nouveau festival Sens dessus dessous, la Seine artistique invite cinq artistes à concevoir des œuvres ou installations d’art contemporain sous autant de ponts de la capitale. Financé par Haropa Port et cornaqué par Nicolas Laugero Lasserre, à la tête de la barge street art Fluctuart, ce festival a été propulsé à l’occasion de la Journée olympique et paralympique, le 23 juin, avec l’idée de remettre les dessous des ponts sur le devant de la scène.
Dans le sens du courant, vous croiserez les motifs géométriques du street artiste lyonnais Erell sous la passerelle Simone-de-Beauvoir (en face de la BNF), puis les projections lumineuses de Philippe Echaroux sur le pont Marie. Sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor, vous apercevrez les toiles d’araignée multicolores de l’artiste cinétique Sébastien Preschoux. Un peu plus loin, la street artiste Amsted a peint à même le sol du quai de la passerelle Debilly une fresque longue de 100 mètres sur 5. Enfin, sous le pont Bir-Hakeim, la mère et la fille artistes Sylvie et Marion Breton ont suspendu plusieurs lustres à base de textiles. Ce serait pas le moment de faire le pont ?