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En parallèle de sa rétrospective pionnière (et fabuleuse) sur le rapport de Basquiat à la musique, la Philharmonie a publié une pléthorique playlist de 120 titres qui reprend et complète ce qu’on peut entendre durant l’expo. On y découvre les multiples inspirations du peintre, qui ne travaillait jamais sans un disque en fond : ragtime délicat de Blind Blake, jazz stellaire de Charlie Parker, musique concrète de Pierre Boulez, Einstürzende Neubauten ou de son propre groupe Gray, reggae de Dillinger… C’est aussi l’occasion de se replonger dans l’avant-garde musicale du New York du début des 80’s, celle qui faisait les belles nuits du Mudd Club ou de la Danceteria : Afrika Bambaataa, Grace Jones, Liquid Liquid ou les Bush Tetras. Une bande-son plus riche que Bernard Arnault.