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Alors que ce foutu virus continue de circuler massivement en France, le Président de la République a décidé de durcir le ton en annonçant de nouvelles mesures contraignantes. Ce mercredi 14 octobre, en direct sur TF1 et France 2, Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d’un couvre-feu de quatre semaines minimum – il pourrait en réalité être étendu à six semaines (soit jusqu’au 1er décembre), à condition que le gouvernement obtienne la validation du Parlement.
Ainsi, dès samedi à Paris et dans toute la région Ile-de-France, il sera impossible de sortir entre 21 heures et 6 heures du mat’… Sauf si vous détenez d’une dérogation ! Car si le président parle d’une « limitation » et non d’une « interdiction », il faudra se munir d'une attestation de justification de déplacement, grosso modo sur le même modèle que pendant le confinement, au risque de s’exposer à une amende de 135 euros.
Quant aux transports en commun, ils continueront, promet-il, de fonctionner : "L'offre des transports en commun, elle, sera évidemment mobilisée (...). Il y a des gens qui continueront à travailler la nuit ou en soirée ou le matin tôt et (…) des déplacements qui doivent avoir de bonnes raisons."
Si les « party » et autres fêtes en appart' sont particulièrement visés, le président de la République a souhaité exprimer sa compassion aux plus jeunes. "C'est dur d'avoir 20 ans en 2020, c'est dur. Donc je ne donnerais jamais de leçons à nos jeunes. Parce que ce sont ceux qui, honnêtement, vivent un sacrifice terrible : les examens annulés, de l'angoisse sur les formations, pour trouver le premier job."
Enfin, parmi les annonces fortes, Emmanuel Macron a promis que des aides seront mises en places pour aider les professionnels déjà (très) en difficultés (on vous vous voit les restaurateurs et les bars) : "le chômage partiel à plein, c'est-à-dire 100% pour l'employeur, va être réactivé pour tous ces secteurs : hôtellerie, cafés, restaurants, tourisme, événementiel, culture, sports, jusqu'à 4,5 smic et à 84 % du net pour les salariés. Mais on prend en charge à 100% pour l'employeur (...). On va mettre en place des dispositifs supplémentaires parce que de manière très claire, je ne veux pas que nos indépendants, nos TPE, nos PME, ferment et tombent en faillite à cause de ce couvre-feu comme ce fut le cas pendant le confinement."
Bref, courage, citoyens !