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Oyez oyez, le suzerain Emmanuel Ier a parlé : ils restent ! Après plusieurs mois de polémiques, déplacements tests et carabistouilles avec la préfecture autour du sort réservé aux bouquinistes pour la cérémonie d’ouverture des JO le long de la Seine, l’Elysée a tranché mardi 13 février en faveur des fameuses boîtes vertes.
Dans une dépêche AFP (ici reprise par France 24), le Palais annonce que, “constatant qu'aucune solution consensuelle et rassurante n'a pu être identifiée avec ces acteurs, […] le président de la République a demandé au ministre de l'Intérieur et au préfet de police de Paris que l'ensemble des bouquinistes soient préservés, et qu'aucun d'entre eux ne soit contraint d'être déplacé”. Pour comprendre ce changement de cap, l’Elysée évoque la nouvelle configuration de la cérémonie d’ouverture, avec une jauge réduite à 300 000 personnes, intimant à la pref d’adapter “le dispositif de sécurité, [...] les espaces concernés sur les quais hauts n'étant dès lors plus susceptibles d'accueillir du public pendant la cérémonie".
Un arbitrage présidentiel en forme d’avanie en mondovision pour la préfecture de Paris et son chef Laurent Nunez. C’est en effet lui, soutenu par un vote du Conseil de Paris, qui plaidait pour déménager les boîtes vertes le temps de la cérémonie d’ouverture du 26 juillet, invoquant le risque sécuritaire, avec des boîtes installées de manière hétérogène et le risque d’y cacher des armes. Mais ça, c’était jusqu’à la bonne parole présidentielle.