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Fin de partie en vue pour les trottinettes électriques à Paris ? Après un premier coup de pression au début de l’automne, Anne Hidalgo a monté le curseur d’un cran. Dans un échange organisé par Le Parisien avec six lecteurs, la maire a dévoilé son intention d’« arrête[r] les trottinettes électriques en libre-service dans Paris ».
Pour ce faire, Anne Hidalgo a décidé de passer par la voix du vote. Concrètement, les Parisiens et les Parisiennes inscrits « sur les fichiers électoraux » seront invités le 2 avril à se prononcer sur la question suivante : « Continue-t-on ou pas avec les trottinettes en libre-service ? » La suite, ce sera stop ou encore pour l’équipée de 15 000 engins – labellisés Lime, Dott et Tier – actuellement en circulation.
Pour justifier son courroux contre les trottes en libre-service, l’équipe municipale a listé plusieurs points. Quand Anne Hidalgo évoque l’aspect « pas écolo » des flottes, des salariés complètement délaissés sur le plan social, son adjoint David Belliard, chargé des mobilités, a pointé sur France Bleu Paris l’encombrement et « le sentiment d’insécurité des piétons ». Sur ce dernier point, la préfecture de police de Paris confiait à L’Express que sur les huit premiers mois de l’année 2022, « 337 accidents impliquant un engin de déplacement personnel motorisé ont été répertoriés [entraînant] un mort et 373 blessés (+ 38,52 % par rapport à la même période en 2021). »
L’avenir des trottinettes en libre-service à Paris se jouera donc le 2 avril dans les bureaux de vote. Si elle était décidée, leur disparition devrait être effective au début de l’été, soit grosso modo au moment espéré par la mairie pour la mise en place d’un « code de la rue ».