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La mairie toujours à fond sur la file de gauche pour les 50 km/h ! Alors que son projet d’abaisser la vitesse du boulevard périphérique après les JO a été remis en cause par le gouvernement – dont une dernière fois la semaine dernière par le ministre des Transports Patrice Vergriete –, David Belliard, l’adjoint mobilité parisien, persistait mercredi 22 mai au micro de France 3 : « Nous allons la mettre en place car c’est un engagement. »
Qui est le boss ?
Alors bien sûr, ça pinaille entre strates de l’Etat mais qui est le boss dans cette affaire ? Pour David Belliard, c’est très clair : « C’est une voie municipale, c’est donc la maire de Paris qui a le pouvoir de la ramener aux 50 km/h. » Il se dit néanmoins ouvert au dialogue sur « un débat dépassant largement celui de Paris », évoquant « une discussion » aussi bien avec l’État, les collectivités limitrophes que les usagers.
Un abaissement de la vitesse qui doit entrer en vigueur à l’automne prochain, en même temps que le réaménagement du périph, puisque la “voie olympique” dédiée aux athlètes et officiels durant les Jeux sera réservée aux transports en commun (pour les fermetures de métro pendant les JO, c'est ici) et au covoiturage, ainsi qu’aux véhicules indispensables à la vie de la cité. Objectif : faire baisser le bruit et la pollution de l’air – « une question de santé publique » pour David Belliard.