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Après 175 200 heures (soit 20 ans oui) sur le banc de touche à regarder les pigeons lui roucouler sur la tête, le Défenseur du Temps retrouve sa place et sa superbe. Depuis lundi 6 février, le maousse automate synapsé par l’artiste Jacques Monestier a été réinstallé à son emplacement originel, le long de la façade du 8 rue Bernard-de-Clairvaux aux Halles, dans le quartier de l'Horloge qui lui doit son nom.
Inaugurée en 1979, en fonctionnement jusqu’en 2003, cette œuvre doit aujourd’hui son salut et sa restauration à l’artiste Cyprien Gaillard, qui lui a redonné vie pour sa récente expo à Lafayette Anticipations. Pour celles et ceux qui seraient passés à côté, Le Défenseur du Temps est une création juste frappadingue : une horloge – d’une tonne et 4 mètres de haut – représentant une scène de combat entre un homme, un oiseau, un crabe et un dragon, et dont les différents éléments en laiton se mettent en branle à intervalles réguliers. Le résultat est un ballet syncopé assez déroutant, avec sons de vague et de vent en fond sonore. Bref, Le Défenseur est de retour à la maison, courez-y, c’est gratuit !