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Le musée d'Orsay victime d'une fraude à la billetterie en ligne

Plusieurs institutions culturelles parisiennes, comme le musée d’Orsay, alertent sur une montée inquiétante des fraudes liées à l’achat de billets en ligne. Sites factices, contrefaçons de tickets et vols de données personnelles : ces arnaques sophistiquées continuent de tromper de nombreux visiteurs chaque année.

Alix Leridon
Écrit par
Alix Leridon
Journaliste, Time Out Paris
musée d'Orsay fraude billetterie
Photo de Diane Picchiottino sur Unsplash | |
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La pratique ne date pas d’hier, mais ne cesse de se perfectionner. La semaine dernière, plusieurs institutions culturelles et de loisirs à Paris ont annoncé être victimes de « fraude aux sites miroirs ». Une arnaque qui consiste à créer de faux sites de billetterie imitant (presque) à la perfection ceux des institutions... Pour voler aux utilisateurs leurs coordonnées bancaires (et leur argent !) au moment de la réservation de billets. 

Particulièrement touché, le Parc Astérix aurait recensé une dizaine de ces sites dupliquant son image. Le parc d'attractions lutte activement contre la fraude en faisant fermer les sites en question, et a déposé plainte. Le musée d’Orsay a, lui aussi, porté plainte après avoir été victime de la pratique ce vendredi 24 janvier et obligé de désactiver sa billetterie dès le lendemain. Affiché en haut du site internet de l'institution qui a accueilli 4 949 835 visiteurs en 2024 : « Le musée d’Orsay est victime d’une fraude aux sites miroirs et à la vente de faux billets en ligne et met en garde ses visiteurs de tout achat de billets sur des sites non officiels. Il recommande à ses visiteurs de regarder attentivement qu’ils sont bien sur le site officiel. La vente sur place est également disponible et le musée est normalement ouvert. » Ce ne sont pas les seuls : Disneyland Paris, musée de l’Orangerie… Personne (surtout pas vous) n’est à l’abri.

Les astuces pour éviter la fraude à la billetterie

Aussi, il est plus que recommandé de vérifier systématiquement l’URL de la page web sur laquelle vous vous apprêtez à renseigner vos coordonnées bancaires. Parfois, la différence est à peine visible (une lettre ou un chiffre viennent s’ajouter à l’URL officielle) : alors pensez à double checker via les différents réseaux des institutions.

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