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Et la lumière estivale vint de la plus célèbre barbe tachetée du pays. Alors que cette première phase de confinement se conjugue au pas plus de 100 kilomètres, le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé jeudi, en début d'après-midi, que « les Français pourront partir en vacances en France en juillet et en août. ».
Lâchée au moment de la présentation d'un monumental plan de soutien de 18 milliards d'euros au secteur du tourisme, cette déclaration est à prendre avec des pincettes et les conditions qui l'accompagnent. Car comme l'a précisé le locataire de Matignon, ce sera « sous réserve de l’évolution de l’épidémie et de possibles restrictions localisées ». Pour ce qui est des destinations, Edouard Philippe a bien insisté sur l'aspect franco-français de ces potentielles vacances, avançant des séjours « dans l'Hexagone et en outre-mer ». Autre condition sine qua non : la levée de la restriction des 100 kilomètres.
Bon point et surtout rassurant filet de sécurité pour les vacanciers, « les acteurs du tourisme, de l'hôtellerie se sont engagés à faire en sorte [que les réservations] soient intégralement remboursées dans l'hypothèse où l'évolution de l'épidémie ne rendrait pas possible le départ en vacances ». Une déclaration suivie d'effet immédiat puisque, quelques minutes plus tard, la SNCF annonçait la réouverture de sa plateforme de réservation ce vendredi 15 mai. Quand pour une fois, elle se décide à être à l'heure.