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400 trésors accumulés soigneusement dans 40 mètres carrés au XIXe siècle par la baronne Adèle de Rothschild s’offrent au public pour la première fois depuis 1922.
Ceci n’est pas un braquage : équipés d’une lampe de poche et de surchaussures pour ne pas abîmer la moquette 1840, nous entrons en petit comité dans ce cabinet de curiosités qui resta longtemps clos – à l'exception de quelques rares invités –, érigé dans un hôtel particulier près des Champs-Élysées au XIXe siècle par la baronne de Rothschild, sur le même terrain où Balzac s'éteignit en 1850. Après sa mort, il avait été légué à l’État avec la mission d’aider les artistes.
Le cabinet de curiosités, conservé intact selon les souhaits de la baronne, est tout à la gloire de l’artisanat et la configuration nous permet d’en admirer la minutie. De la tapisserie en cuir de Cordoue aux armes finement détaillées, cet écrin réunit plus de 400 œuvres dans moins de 40 mètres carrés. Comme un concentré d’histoire qui ferait des sauts dans le temps et entre les continents. Cette collection voit une nouvelle page s’ouvrir en s’offrant aux Parisiens, invités à coller le nez à ces objets dans un éclairage feutré, qui fait ressortir les ombres de L’Orpheline alsacienne de Rodin.
Cette collection commence seulement à être auscultée par des spécialistes du monde entier qui nous en révéleront bien des secrets. Mais on est déjà soufflés par l’obsession de la symétrie de la baronne, qui alla même jusqu’à réaliser des copies d’œuvre en marqueterie pour en avoir deux sur sa cheminée.
Quoi ? Visite à la lampe de poche à Hôtel Salomon de Rothschild
Quand ? Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h, sur réservation.
Où ? 11, rue Berryer, 75008
Combien ? 10 euros tarifs plein, 7 euros tarif réduit