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Alors qu’ailleurs à Paris, les restaurants festifs tonitruent leur cool à grands coups de playlists kitschouilles et de plats surtout bons à être photographiés, Alice Arnoux, elle, ouvre une pépite de bistrot aux antipodes de cette tapageuse tendance.
Formée à la Marine d’Alexandre Couillon et au Noma, la cheffe qui avait régalé un temps le Perchoir et très fugitivement le Mermoz, voulait un lieu « vraiment simple, où mes potes puissent venir déjeuner tout le temps sans être gênés de leur poser l’addition sur la table », raconte-t-elle sur son Instagram. Pari complètement réussi pour ce Café de l’Usine qu’elle a repris à l’automne.
Un atelier du bon
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Un ancien atelier caché passage Piver à Belleville, derrière l’impressionnant portail de l’ancienne usine de chaussures de tennis Spring Court. Deux niveaux sous la lumière zénithale, un poêle à bois pour débloquer le bonus « chaleureux » et la cuisine délicate de la cheffe proposée autour d’un menu ancré dans la saison et de prix dans le raisonnable.
Une parenthèse de douceur qui fait du bien, comme quand on revient à la maison après une promenade hivernale le long de la mer du Nord.