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Le 1er novembre, on honore les humains décédés. Mais saviez-vous qu’on fête aussi les animaux vivants ? En effet, depuis 1994, c’est la date de la Journée mondiale du véganisme ! L’occasion de rappeler les petites différences entre végétarisme et véganisme : les deux excluent la consommation de chair animale (oui, même celle des espèces peu photogéniques et aquatiques comme le merlu ou le bigorneau), mais les végans, plus restrictifs, s’interdisent aussi les produits de l’exploitation animale (lait, miel, œuf pour ne parler que l’alimentation). Impossible de se régaler ? On vous rassure avec cinq plats gourmands (et instagrammables) parfaits pour soigner une gueule de bois post-Halloween !
Le burger des Tontons Veg
Dans leur petite cambuse rose poudré, Amir Taleb et Vincent Peroux de Tontons Veg proposent des burgers veggies à faire flageoler les certitudes d’un viandard. Le Weon enserre seitan frit comme du poulet (à s’y méprendre), fromage frais végétal, plantains frites et sauce cacahuète. Un délice sucré-salé à boulotter avec des panisses bien craquantes qui rappellent la Canebière.
Où ? 9 rue de Lancry, Paris 10e.
Le kebab d’Impact
Réinventer sans viande le plus carnassier des sandwichs, beau défi ! Pour cette version végane, Mahdi Abid, taulier d’Impact Kebap, a bien garni la galette avec du seitan (de la protéine de blé à la texture de poulet) mariné, de la feta végétale joliment aigrelette et un éboulis de légumes grillés sur place pour un casse-dalle plein de goûts. A escorter de frites à deux bains (d’huile végétale).
Où ? 185 rue Saint-Denis, Paris 2e.
La croquette cochonne de Faubourg Daimant
Un an après l’ouverture de Faubourg Daimant, le bistrot végan d’Alice Thuyet (Plan D), ses croquettes s’imposent comme l’incontournable du menu, la signature dorée du lieu. Une revisite des croquettes de pied de cochon où l’on retrouve le gélatineux familier (mais c’est de l’agar et du tofu fumé) et le croustillant à plonger dans une superbe ravigote. A tester une fois dans sa vie.
Où ? 20 rue du Faubourg-Poissonnière, Paris 10e.
Les sushis de Bloom Sushi
Un sushi sans poisson, c’est juste une boule de riz, non ? Pas pour Christian Ventura, le chef qui construit la carte du Bloom Sushi. On y croise un maki bluffant où du « faux saumon » (du faumon ?) rencontre du fromage végétal, de la tomate confite, de l’avocat et du yuzu. Dans le reste du menu, on croise du tartare de betterave, du miso flambé ou des amandes torréfiées. Jeu de textures, saveurs subtiles et… prix élevés. Comme un vrai sushi !
Où ? 99 rue Jouffroy-d’Abbans, Paris 17e.
Les brochettes de Jah Jah
Dans la famille afro-végane, je demande le grand frère rasta. Depuis 2017, ce vaste réfectoire ouvert par Coralie Jouhier et Daquisiline Gomis délivre une joyeuse cuisine ital (le régime végétalien rastafari) à base d’ingrédients dépaysants et de sauces bien relevées. Comme dans cette assiette patchwork où les brochettes de tempeh (du soja fermenté) nappée de sauce bbq côtoient une purée de feuilles de manioc, de l’attiéké (semoule de manioc), des plantains poêlées et des pickles d’oignons. Jah est bon.
Où ? 11 rue des Petites-Écuries, Paris 10e.