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Cap sur le Japon pour cette première Paris Cocktail Week post-confinement. Du 7 au 14 mars, alors que les cerisiers teintent Tokyo, les verres tintent à Paris avec des shakers qui débordent d’alcools nippons, dégottés par les truffes chercheuses de Liquid Liquid. Shochu, umeshu, whisky japonais, awamori… C’est du jamais bu !
Au générique, des bars 7e dan nous défient sur le tatami des saveurs : Classique Café, Combat, Cravan, Sherry Butt, Cambridge Public House, Andy Wahloo, Golden Promise, Castor Club… Au Breizh Café Montorgueuil par exemple, Robin Le Texier, qui prodigue des nipponités liquides depuis toujours, propose une création, le Kyushu, à base d’umeshu, de shochu d’orge, de thé noir, de verjus et de zeste de yuzu… Autant dire que ça va loin. Fréquence, le génial bar dansant du 11e, envoie le mardi 8 mars une salve de vinyles jap’ des années 70 qui vont faire groover les salarymen. Et le jeudi 10, chez Monsieur Antoine, ça part en karaoké et DJ set hip-hop (japonais, évidemment).
Cette année, les cavistes se joignent également à la fête avec des causeries et des dégustations pour faire coulisser le paravent sur la richesse insoupçonnée des spiritueux japonais. Nicolas Julhès, l’encyclopédie vivante et chevelue des alcools du monde, va vous faire un panorama de ces nectars qui débarquent chez nous dans sa boutique de la rue Saint-Maur (le 11 mars). Et la Maison du Whisky, qui a été pionnière dans l’import de merveilles signées Nikka ou Yamazaki, va vous dévoiler les arcanes du saké Hakutsuru (le 12 mars). De plus, le dimanche, vous pourrez aller au salon Spirits of Japan, une journée de découverte des alcools nippons à l’Atelier Richelieu.
Mais tout ce liquide ne peut pas faire l’impasse sur des petits plats proposés par quelques rōnins des pianos. Cela va de la cantine franchement jap, comme Laï-Laï Ken ou Kunitoraya, à des tables franchement franchouilles qui tentent le grand écart vers l’est comme L’Accolade de Nicolas Tardivel et son dîner spécial bouillon à déguster avec du shochu (le 9 mars sur réservation). Ou encore Thomas Brachet aux Arlots, qui fait se rencontrer bonite et saucisse purée…
Enfin, comme chacun sait, au Japon, tout se finit en chanson. La Paris Cocktail Week s’achèvera donc par un règlement de comptes en karaoké chez ces zinzins de Koke Kokko. Histoire de chanter faux comme jamais.