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Sauvez la Mutinerie, un des lieux les plus libres et inclusifs de Paris !

Pour éviter que le bar féministe et queer de Beaubourg ne ferme, c’est simple : il faut aller s’y amuser

Antoine Besse
Écrit par
Antoine Besse
Journallste
Cabaret queer
© Charlie Montagne-Mas
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Ça fait onze ans que la Mutinerie offre un espace de liberté, de fête et de bières pas chères à la commu féministe, lesbienne et plus largement queer. Onze ans de soutien aux personnes trans ou aux victimes de VSS, de dancefloors chauffés à blanc sous la lumière noire et d’inclusivité à fond les ballons. Et on aimerait que ça continue encore longtemps. Problème, le précieux bar de la rue Saint-Martin rencontre de gros problèmes de trésorerie et a été placé en redressement judiciaire. Il doit prouver mois après mois qu’il reste viable sinon il devra baisser le rideau.

 

Il faut donc urgemment retourner à la Mutinerie pour que l’histoire continue. La prog n’enfile pas des perles : DJ set amapiano et baile en fusion par Seera ce samedi soir, drag show Prom Queens le mercredi 11 septembre, ou cabaret Purple Slut qui mêle magie, chanson et énervement politique (plutôt de gauche si voulez notre avis) le mardi 17. Et est-ce que dans ce « cloaque infâme et dégueulasse rempli des pires radasses que la poubelle de l’enfer n’ait jamais réunies » (selon la critique affichée au mur), les mecs cis hétéro sont les bienvenus ? Bien sûr, à condition de laisser leurs réflexes patriarcaux à la porte.

Où ? 176-178, rue Saint-Martin, Paris 3e

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