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Située au cœur des débats sur le surtourisme depuis plusieurs années, l’Italie, et plus particulièrement Florence, semble vouloir tourner la page d’un tourisme sans contrôle. Après avoir banni les locations de courte durée dans le centre historique, la Cité des Médicis continue sa croisade : adieu aux boîtes à clés en libre-service, ces objets encombrants, aussi futés qu'embarrassants.
Les responsables défendent l’éradication des boîtes à clés, convaincus que leur disparition instaurera un équilibre plus harmonieux entre la marée des visiteurs et la vie quotidienne des habitants. Parallèlement, Massimo Torelli, ardent porte-voix de la campagne « Sauvons Florence pour y vivre », a confié à The Independent son espoir de voir le flot touristique chuter de 15 000 à environ 7–8 000, afin de redonner à la cité fiorentine son âme authentique.
Un ultimatum est lancé, et si d'ici la semaine prochaine ces encombrants dispositifs vieillissants ne sont pas arrachés, une amende de 400€ attendra les libertins du marché touristique. Cette intervention n’est qu’une première étape d’un plan en dix points validé par le cabinet du maire Funaro, qui vise également à museler l’usage abusif des haut-parleurs par les guides dans le centre historique.