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Ce week-end, c’est soirée double vie à la Station. Samedi 7 décembre, de 21h à 7h, le fervent lieu des musiques alternatives, planté dans une ex-gare de stockage de charbon (18e), ouvrira toute la nuit ses deux espaces mitoyens, à l’occasion des sept ans du collectif techno Spectrum Waves. Une première dans son histoire.
Le terminus idéal de vos soirées
Car oui, pour les gens un peu en retrait sur l’actu nocturne (notre dossier des meilleurs clubs ici), la Station a connu plusieurs existences : avant de s’installer dans son espace actuel, elle secouait, jusqu’en 2020, les murs d’un bâtiment plus petit situé juste en face. Avec Spectrum, tout sera réactivé, nostalgie comprise. Côté Station originelle, les deux scènes – ah, ce Miniclub – accueilleront des artistes mixant (à la louche) teintes ravisantes, house sous speed ou Hi-NRG, avec par exemple les prestations de l’Allemand adepte des vinyles Bennet, de l’Anglaise Niks ou des locaux Lucifer et Pepiita.
De l’autre côté, dans la Station actuelle, Spectrum fera du Spectrum avec une affiche jalonnée d’affidés techno. À l’affiche : les chef.fes du gang Toscan Haas et Lea Occhi, épaulés pour cette session par l’Allemande Dash Rush ainsi que par la locale A.mo, fondatrice du label Kinetic. Une petite page d’histoire s’écrira ce samedi, le reste appartient à celles et ceux qui la vivront.
Quand ? Samedi 7 décembre 2024, de 21h à 7h.
Où ? La Station – Gare des Mines, 29 avenue de la Porte d’Aubervilliers, Paris 18e.
Combien ? 25 € (des places seront encore disponibles à la porte).
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A propos de la Station
Après avoir buriné sa légende dans la désormais Station Sud, le Collectif Mu l’entretient depuis 2020 dans le pharaonique espace en face, toujours designé par leurs compères de l’Atelier Craft : 5 000 mètres carrés dispatchés entre les extérieurs – avec resto –, un blockhaus avec 8 mètres de hauteur sous plafond, des enceintes modulables et une jauge toisant les 750 personnes. C’est ici que, chaque weekend, s'anime une faune mi-hype mi-schlague attirée par une prog artistique pointue, éclectique, parfois déroutante mais jamais molle. Au menu ? Autant les vétérans du post-punk français Frustration que les intestables événements queers de La Culottée, Spectrum. Bref, le terminus parfait de vos soirées.